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Le navigateur Opera utiliserait le Play Store pour proposer des prêts financiers abusifs

Tech > Opera
Par Lionel,  publié le 20 janvier 2020 à 18h00, modifié le 22 janvier 2020 à 14h01.

L'entreprise aurait publié 4 applications qui offraient des prêts aux taux d'intérêts proche de 900% et aux fenêtres de paiements inférieurs à 30 jours.

Après l’échec de son rachat par un groupe d’investisseurs chinois en 2016 pour la coquette somme de 1,2 milliards de dollars, puis son entrée en bourse, les opérations sont revenues à la normale pour Opera Software. En version 65 aujourd’hui, la navigateur n’a que 2.38% de part de marché selon StatCounter. Ce petit pourcentage pourrait bien chuter encore davantage si les accusations de la firme Hindenburg Research se révèlent avérées. Cet organisme dédié à la recherche financière criminelle évoque des pratiques de prêt illégales désignées comme des “prêts prédateurs”, lancés en Afrique et en Inde avec des taux d’intérêt exorbitants allant de 365 à 876%. Plus précisément, à partir de quatre applications (OKash et OPesa au Kenya, CashBean en Inde, et OPay au Niger), la firme est accusée de siphonner des proies, une activité de prêt à court terme qui représenterait plus de 42 % des revenus de l’entreprise et permettrait de justifier sa “croissance de façade”.

Des activités légales

Malgré ses petites parts de marché, le navigateur reste populaire avec une frange d’utilisateurs pour ses fonctionnalités de protection de la vie privée : blocage des publicités et des traqueurs, intégration d’un VPN gratuit, personnalisation poussée, navigation rapide, gestion de crypto-monnaies… Selon le rapport, les activités d’Opera Software, si elles ne sont pas illégales, contreviennent cependant au règlement du Google Play Store, qui en août a renforcé ses règles pour limiter les prêts. Si Google venait à supprimer ces applications, l’entreprise viendrait à perdre près de la moitié de ses revenus, ce qui pourrait mettre fin à son existence selon GHacks.

Opéra dément, une enquête ouverte

Ce qui est reproché à Opera Software n’est pas l’illégalité de la manœuvre mais la présentation trompeuse de son système de prêts personnels : alors qu’elles évoquent un pourcentage annuel maximal de prêt de 33%, les applications demandent en réalité un taux de 438% ; de même, la fenêtre de paiement pour rembourser le prêt, présentée comme comprise entre 91 et 365 jours, est en vérité réduite à seulement 15 à 29 jours, l’emprunteur recevant un mail suite à la validation de son prêt. Le chiffre déjà évoqué de 876% est le taux d’intérêt appliqué lorsque l’emprunt prend du retard. La compagnie dément, mais le cabinet d’avocats Kirby McInerney LLP a lancé une enquête.

Opéra utilise son droit de réponse

Depuis lors, Opera a donné son point de vue sur l’affaire via un communiqué et évoque un “article de presse malheureux  que la société aurait souhaité ne pas voir publié sans avoir été consultée“. La firme poursuit : “À Opera, nous pensons que Hindenburg a publié ce rapport dans le but de créer une situation de vente à découvert des actions d’Opera“. Retrouvez la déclarations complète ci-dessous.

“La société est au courant du rapport publié par le short seller le 16 janvier 2020 et l’a examiné attentivement. La société estime que le rapport contient de nombreuses erreurs, des déclarations non fondées et des conclusions et interprétations trompeuses concernant la gestion des événements relatifs à la société.

La société a récemment lancé et développé de nombreuses nouvelles entreprises et a continué à afficher de solides résultats financiers. Elle a l’intention de continuer à tirer parti de sa marque bien connue et de son importante base d’utilisateurs de plus de 350 millions de personnes pour une croissance supplémentaire. La société reste également engagée à maintenir des normes élevées de gouvernance d’entreprise et à faire évoluer constamment ses produits, ses pratiques et sa gouvernance.”

Le Récap
  • Des activités légales
  • Opéra dément, une enquête ouverte
  • Opéra utilise son droit de réponse
En savoir plus
  • Opera intègre ChatGPT pour les résumés des pages web et autres articles
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