#LudumCare World of Warships : quand Wargaming domine tranquillement les mers
Rapide dans ses parties mais relativement lent et stratégique dans son gameplay, World of Warships devrait sans aucun doute parler aux adeptes de combats navals qui veulent s'amuser sans se ruiner.
Il y a plus d’un an nous évoquions déjà le studio Wargaming pour son jeu le plus connu à ce jour, à savoir World of Tanks (#LudumCare World of Tanks : le char aux oeufs d’or). Aujourd’hui, direction le port pour quitter la terre ferme à bord d’imposants vaisseaux de guerre dans World of Warships. Rendez-vous dans un an pour les avions et World of Warplanes, donc.
Warships ça glisse…
Fort du succès insolent de WoT, le studio n’a pas trop changé sa formule gagnante dans WoW. Il y est donc question d’affrontements multijoueurs marins rapides (maximum 20 minutes) sur de petites cartes avec des points à éventuellement capturer au milieu des canonnades. Côté contenu, cinq nations sont proposées (Japon, USA, URSS, Allemagne et Royaume-Uni), tandis que 4 classes de bateaux complémentaires sont de la partie (du plus léger destroyer au plus lourd cuirassé en passant par le croiseur et le plus spécial porte-avions). Wargaming oblige toujours, les bateaux sont nombreux et modélisés avec amour.
Le gameplay de World of Warships est simple, mais pas simpliste. Si la personnalisation des vaisseaux est finalement assez vite limitée (achat d’améliorations, personnalisation de commandants, choix de pavillons et de camouflages…etc.) afin notamment de ne pas trop déséquilibrer les affrontements, reste que prendre en compte les réactions des bateaux, des tourelles et des torpilles pour viser et survivre demandera un peu de pratique.
Même chose pour le système de progression qui est l’une des plus grandes forces du titre. Beaucoup d’éléments sont à débloquer en prenant de l’expérience (de compte, de bateau ou même de commandant), ce qui donne envie d’y revenir sans pour autant déséquilibrer le jeu pour les moins assidus grâce à un système de tiers.
Côté modèle économique, il est plus qu’appréciable de ne pas avoir à ouvrir son portefeuille pour profiter pleinement du jeu. En dehors d’éventuels bateaux premium, d’un abonnement premium pour progresser plus vite ou encore d’emplacements supplémentaires dont il est assez facile (au moins au début) de se passer, le titre incite peu à la dépense. L’expérience et la monnaie tombent rapidement et au bout de quelques heures de jeu World of Warships semble honnête sur son modèle free-to-play malgré ses prix facultatifs élevés.
Télécharger World of Warships
Contrairement à World of Tanks qui peut se pratiquer sur consoles de salon, World of Warships n’est lui disponible (pour le moment ?) que sur Windows et macOS. Pour le téléchargement du launcher maison, direction le site officiel. Notez que les captures sont en anglais car je joue sur les serveurs US, mais le jeu est proposé en français sur les serveurs européens.