L’Europe s’apprête à attaquer Google
La Commission européenne serait sur le point de lancer ses accusations envers Google pour ses pratiques présumées anticoncurrentielles.
Après avoir été innocenté aux Etats-Unis et alors que de nouvelles révélations ont été faites il y a peu, Google reste dans le point de mire de la Commission européenne, basée à Bruxelles, dans une affaire de pratiques présumées anticoncurrentielles. Les accusations devraient tomber très prochainement.
La plainte devrait tomber dans les prochains jours
Selon une source du Wall Street Journal, la Commission européenne serait sur le point de passer à l’action contre Google. Dans le dossier des pratiques présumées anticoncurrentielles du géant de Mountain View, et après les révélations surprises apportées par un rapport intermédiaire donné par erreur au Wall Street Journal, la Communauté européenne va sans doute passer à l’offensive après avoir suivi une enquête lancée en 2010 par Joaquín Almunia, alors ancien commissaire européen à la Concurrence et vice-président de la Commission européenne.
Les accusations porteront sur le comportement du moteur de recherche de Mountain View et de pratiques visant à mettre en avant des résultats privilégiant les produits et services associés à Google face à la concurrence.
Que risque Google face à Bruxelles ?
Les présumées mauvaises pratiques du moteur de recherche seront donc au centre du dossier et sans doute dénoncées à l’aide de preuves fournies par les nombreuses entreprises lésées par le comportement du moteur de recherche, entreprises dernièrement contactées par Bruxelles. Google avait été relaxé dans un procès similaire mais réalisé cette fois aux Etats-Unis en 2013.
Bruxelles et Google pourraient être amenés à négocier mais plusieurs tentatives allant dans ce sens ont précédemment échoué. La firme de Mountain View décidera donc de se défendre et nul ne doute qu’elle saura s’entourer des meilleurs défenseurs disponibles. En cas de défaite, Google pourrait avoir à s’acquitter d’une amende représentant jusqu’à 10% de ses revenus, soit la coquette somme de… 6 milliards d’euros !
La suite dans quelques jours.