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Les raisons derrière la présence de Vanity Cards dans les séries télévisées de Chuck Lorre

Pop Culture > Séries TV > Chuck Lorre
Par Morgan Fromentin,  publié le 4 novembre 2025 à 18h00.
Pop Culture
The Big Bang Theory

Image d'illustration. The Big Bang TheoryCBS / PR-ADN

Depuis ses débuts à la télévision, Chuck Lorre ponctue systématiquement la fin de ses séries par des Vanity Cards uniques. Ces messages brefs et personnels, désormais célèbres, intriguent les téléspectateurs et font partie intégrante de l'identité de ses programmes.

Tl;dr

  • Chuck Lorre signe ses séries avec ses fameuses « vanity cards ».
  • Le streaming menace la visibilité de ces cartes finales.
  • Lorre persiste à maintenir cette tradition malgré tout.

Une signature discrète mais culte : les « vanity cards » de Chuck Lorre

Rarement un créateur aura su marquer la télévision américaine de sa patte comme Chuck Lorre. Derrière des succès tels que « The Big Bang Theory », « Two and a Half Men » ou encore « Dharma & Greg », il tisse depuis des décennies une œuvre aux registres multiples. Mais un détail, plus subtil, relie l’ensemble de ses créations : la fameuse « vanity card » diffusée en toute fin d’épisode.

Au premier abord, ces encarts textuels semblent anodins. Pourtant, pour les connaisseurs, ils sont devenus un rendez-vous complice. Beaucoup s’amusent à mettre sur pause juste pour lire ces messages tantôt farfelus, tantôt introspectifs — comme ce moment où Lorre confiait dans la carte numéro 191 : « The blessing of 55 is a libido in decline. The curse of it is that major pharmaceutical companies are successfully exploiting my insecurities. ». Entre confidences personnelles et clins d’œil adressés aux fidèles, cet espace lui permet une liberté de ton rare à la télévision.

L’ère du streaming chamboule les habitudes

Or, l’avènement du streaming bouleverse la donne. Sur des plateformes comme HBO Max, difficile désormais de savourer tranquillement le générique ou la carte finale ; l’algorithme pousse à enchaîner les épisodes, voire zappe automatiquement au suivant. Résultat ? La visibilité de ces signatures si particulières s’effrite.

Chuck Lorre lui-même s’en est ému dans une carte pour le lancement de la saison 2 de son dernier projet, « Bookie », diffusé sur HBO Max : « [HBO] Max actively dissuades viewers from reading end credits, let alone sticking around to read the mischievous word salad that is a classic Chuck Lorre vanity card. ». Face à cette évolution technologique – et culturelle –, il admet ne plus systématiquement rédiger ces messages sur ses nouvelles séries en streaming.

L’attachement d’un créateur à son artifice favori

Pourtant, difficile pour ce scénariste chevronné d’abandonner complètement cette tradition. Malgré sa déclaration d’arrêter les « vanity cards » sur Bookie, il n’a pu résister à y glisser quelques textes espiègles dans la saison suivante : « What’re you doing here?! I said there wouldn’t be any more cards, and I meant it! ». Un pied-de-nez malicieux qui illustre bien l’attachement du créateur à ce format unique.

Voici quelques exemples marquants de l’usage qu’il en fait :

  • Dénoncer la censure imposée par certaines chaînes.
  • Souligner un point clé du scénario.
  • Laisser transparaître ses états d’âme personnels.

En filigrane, c’est toute une génération d’auteurs qui se confronte aux mutations accélérées des modes de consommation télévisuelle. Mais Lorre persiste et signe : « [Vanity cards are] from another era. But you know, I’m trying to keep it alive. ». Une manière peut-être dérisoire – mais ô combien attachante – de défendre encore l’identité singulière de ses séries face à la logique implacable du streaming.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Une signature discrète mais culte : les « vanity cards » de Chuck Lorre
  • L’ère du streaming chamboule les habitudes
  • L’attachement d’un créateur à son artifice favori
En savoir plus
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