Le scénariste de Supergirl révèle l’aspect le plus enthousiasmant du prochain film DCU

Image d'illustration. Supergirl: Woman of TomorrowDC Comics / PR-ADN
Un scénariste de Supergirl a récemment révélé ce qui promet d’être l’élément le plus captivant du prochain film de l’univers DC, suscitant déjà l’enthousiasme des fans et alimentant les spéculations autour de cette nouvelle adaptation très attendue.
Tl;dr
- Le DCU mise sur la diversité des tons.
- Supergirl aura une approche plus sombre et cynique.
- Craig Gillespie apporte sa touche originale au film.
Un virage audacieux pour Supergirl
Dans la galaxie toujours mouvante du DC Universe, l’heure est à la diversification. Alors que les superproductions de ces dernières années semblaient parfois se fondre dans un même moule, James Gunn, codirigeant de DC Studios, a affiché une volonté claire : chaque film et série doit désormais se démarquer par son propre style, son identité. Un credo qui a déjà porté ses fruits avec les succès critiques rencontrés par Superman et Peacemaker, deux projets salués pour leur originalité. L’arrivée prochaine de Supergirl, attendue comme un événement, promet de poursuivre sur cette lancée – mais en explorant un terrain nettement plus sombre.
Kara Zor-El, l’antithèse de Superman ?
Ce choix assumé n’est pas le fruit du hasard. Dans une interview accordée à Variety, l’autrice du film, Ana Nogueira, confiait avoir longtemps peiné à trouver la bonne tonalité pour le scénario. Sa découverte du comics « Woman of Tomorrow » signé Tom King a tout changé : « Quand je l’ai lu, j’ai su que c’était elle. » Ce matériau, réputé pour son approche « plus rugueuse, drôle et âpre », propose un portrait de Kara Zor-El radicalement opposé à celui de son cousin Kal-El. Là où Superman, élevé par des parents aimants sur Terre, incarne la lumière et l’altruisme, sa cousine porte en elle les cicatrices profondes d’un traumatisme : avoir assisté à la destruction de Krypton.
L’héroïne écorchée vue par Craig Gillespie
À la réalisation, on retrouve un cinéaste habitué aux personnages complexes et tourmentés. Avec des films comme I, Tonya, Cruella ou encore Pam & Tommy, Craig Gillespie s’est forgé une réputation : celle d’explorer avec finesse les failles humaines tout en insufflant une dose d’humour noir bienvenue. Son arrivée sur Supergirl suscite donc beaucoup d’attentes – d’autant qu’il semble être l’homme de la situation pour offrir à Kara ce mélange subtil de dureté et d’ironie.
Avant même sa sortie, le long-métrage s’inscrit dans une volonté forte du studio : multiplier les ambiances afin d’éviter l’usure que connaissent aujourd’hui certaines franchises super-héroïques concurrentes. Et cela passe par plusieurs axes majeurs :
- Diversification des tons narratifs : chaque projet DCU développe sa propre ambiance.
- Mise en avant des failles psychologiques : Kara sera présentée comme un « total mess » selon Gunn lui-même.
- Auteur singulier à la réalisation : Gillespie apporte son regard neuf et décalé.
Nouveaux horizons pour le DCU ?
Face au désintérêt grandissant envers certains blockbusters traditionnels – il suffit de constater les performances décevantes de productions comme « Captain America: Brave New World » ou « Thunderbolts* » – l’enjeu est clair : surprendre, renouveler le genre et donner au public envie de revenir en salles. Avec une héroïne aussi tourmentée que brillante, incarnant un contre-pied assumé aux icônes classiques du super-héros optimiste, le pari semble lancé pour faire de ce nouveau chapitre l’un des temps forts du prochain été cinématographique.