Le nouvel antagoniste de Star Trek s’inspire des plus grands méchants de la science-fiction

Image d'illustration. Star TrekParamount / PR-ADN
Le prochain antagoniste de Star Trek semble s’inspirer de quatre des méchants les plus emblématiques de la science-fiction, promettant un adversaire inédit aux multiples facettes et rendant hommage à des figures marquantes du genre.
Tl;dr
- Paul Giamatti incarne le nouveau méchant de Starfleet Academy.
- Le personnage, Nus Braka, est un pirate complexe et dangereux.
- La série promet des nuances psychologiques inédites chez son antagoniste.
Une nouvelle ère pour les antagonistes dans Star Trek
Lors du récent événement CCXP à São Paulo, la première séquence de la très attendue série Star Trek: Starfleet Academy a été dévoilée, provoquant une onde d’enthousiasme parmi les fans. Mais ce qui attise particulièrement la curiosité, c’est l’arrivée de Paul Giamatti, qui endosse le rôle du principal antagoniste, apportant un souffle inédit à l’univers.
Nus Braka : portrait d’un vilain singulier
Dans la peau de Nus Braka, un être mi-Klingon mi-Tellarite, l’acteur s’empare d’un personnage aux multiples facettes. Ce dernier n’est pas qu’un simple criminel ; il dirige le groupe des Vanari Ral, connus comme pirates redoutés de la galaxie. Selon les mots de Giamatti, Nus Braka se distingue par son goût du danger et sa propension à jongler avec diverses activités illégales : contrebande, trafic, et plus encore. Cependant, derrière ses fanfaronnades et son humour douteux se cache un individu dangereux, animé par une jalousie féroce envers les jeunes cadets soutenus par leur entourage.
L’inspiration derrière l’interprétation
Interrogé sur la manière dont il façonne ce nouveau méchant, Giamatti avoue s’être nourri de figures emblématiques issues de l’univers Star Trek. Il cite notamment Khan ou encore Chang et Gul Dukat – tous ces antagonistes qui affectionnent particulièrement leur propre éloquence. À cette galerie déjà riche s’ajoutent des influences telles que Q et Trelane, incarnant chacun une part d’imprévisibilité ou d’immaturité.
Pirate… ou enfant blessé ?
Ce qui différencie fondamentalement Nus Braka réside dans sa dimension psychologique. Loin d’être un simple « bad guy », il révèle au fil des épisodes sa vraie nature : celle d’un enfant malformé et profondément en colère. Comme le souligne l’acteur : « Il est avant tout ce garçon arrêté dans son développement émotionnel. » Une complexité rarement vue jusque-là chez les adversaires de la franchise.
Les amateurs de science-fiction, tout comme les puristes du cosmos créé par Gene Roddenberry, devraient donc trouver matière à débattre devant ce portrait inattendu du mal – oscillant entre pirate déjanté et âme brisée.