Le nouveau Batman du DCU a la mission de corriger l’erreur majeure laissée par Matt Reeves

Le nouveau Batman du DC Universe est attendu au tournant, car il devra corriger une erreur notable commise dans la version de Matt Reeves. L’enjeu : répondre aux attentes des fans en revisitant certains choix importants du précédent film.

Deux Batman, deux mondes : le dilemme de Gotham

Il y a comme une tension palpable autour de l’avenir du Dark Knight au cinéma. Depuis l’énorme succès de The Batman, piloté par Matt Reeves et incarné par un Robert Pattinson tout en fêlures, la question brûle toutes les lèvres : que faire maintenant que le nouvel univers DC dirigé par James Gunn veut, lui aussi, sa propre version du héros ? On sent bien que le studio marche sur des œufs, tant l’équilibre est délicat entre deux approches radicalement différentes.

Bataille d’univers : réalisme contre fantaisie

La vision de Reeves, c’est celle d’un Gotham sale, crédible, rongé par la corruption et le crime organisé. Ici, pas de super-pouvoirs extravagants ni de gadgets irréalistes – chaque adversaire du Chevalier Noir semble presque sorti des pages faits-divers. Mais ce choix assumé a ses limites. Déjà, certains fans regrettent l’impossibilité pour ce Batman-là d’affronter des vilains plus « comics » comme Mr. Freeze, ou même d’accueillir une créature métamorphe telle que Clayface. Un constat partagé jusque dans les couloirs de DC Studios. D’ailleurs, quand des rumeurs ont évoqué un film centré sur Clayface dans cet univers sombre et réaliste, Gunn a rapidement fermé la porte : « Cela n’a tout simplement pas sa place dans le monde de Pattinson. »

L’ouverture du DCU : vers un Batman décomplexé ?

Face à cette ligne dure, James Gunn, lui, prépare une nouvelle ère où le héros pourrait croiser aussi bien des monstres en argile que des adversaires hauts en couleur. Son ambition n’est pas seulement de distinguer son univers ; il s’agit surtout d’offrir au public un personnage capable de surprendre à nouveau. Cette flexibilité créative s’observe déjà dans les projets récents comme Creature Commandos, où l’on voit le Chevalier Noir prêt à enfermer Doctor Phosphorus sans sourciller.

Voici les principales questions qui agitent actuellement les fans et les studios :

• L’intégration potentielle du Batman sombre et torturé de Pattinson au sein du DCU – est-ce réellement envisageable ?
• L’avenir incertain du personnage face à ces deux visions concurrentes.

Avenir incertain et perspectives croisées

Avec la sortie prévue de The Batman Part II, annoncée pour octobre 2027, la situation demeure floue. Est-ce que Reeves finira par assumer pleinement le côté extravagant du mythe ? Ou bien son choix initial condamne-t-il son héros à rester coincé dans un polar urbain désabusé ? Pendant ce temps, chez DC Studios, on garde toutes les options ouvertes… Reste à savoir quelle version saura séduire durablement le public – celle qui ose réinventer ou celle qui préfère jouer la carte du réalisme jusqu’au bout.