Le destin du chien dans « Good Boy » : la réponse à la question que tout le monde se pose

Image d'illustration. Good BoyWhat's Wrong With Your Dog? / PR-ADN
Le sort du chien dans le film "Good Boy" intrigue de nombreux spectateurs. Cette question centrale, véritable préoccupation des amoureux des animaux, suscite curiosité et inquiétude à l’approche du visionnage de ce thriller.
Tl;dr
- Le chien Indy survit, mais reste marqué.
- L’horreur touche la relation maître-chien.
- Film centré sur la perte et la loyauté canine.
Un film d’horreur pas comme les autres
Difficile de ne pas ressentir une certaine appréhension devant Good Boy, où le point de vue adopte celui d’un animal aussi attachant que vulnérable. Avec ce premier long métrage, Ben Leonberg bouleverse les codes du genre : ici, c’est un chien qui devient le centre de toutes les attentions — et des pires angoisses. Ce choix narratif, rare dans le cinéma d’horreur, interroge notre propre rapport à l’animal et à sa fidélité indéfectible.
Une plongée dans la solitude animale
L’histoire s’articule autour d’Indy, Nova Scotia Duck Tolling Retriever et véritable compagnon du réalisateur, qui s’installe avec son maître Todd (interprété par Shane Jensen) dans une maison familiale isolée ayant appartenu au grand-père — figure interprétée par le maître du cinéma indépendant horrifique, Larry Fessenden. Dès leur arrivée, Indy perçoit que quelque chose cloche. L’animal fait face à des visions inquiétantes : une créature démoniaque rôde, tout comme le souvenir obsédant d’un ancien chien disparu.
Peu à peu, la maladie ronge Todd, le rendant incapable d’apporter à Indy l’affection qu’il mérite. La dégradation de cette relation bouleverse plus que tous les effets surnaturels : Indy se retrouve contraint de survivre seul alors même que sa loyauté ne faiblit pas.
Quand la peur se mêle à la tristesse
Les spectateurs sensibles aux sorts des animaux auront fort à faire : plusieurs séquences illustrent la maltraitance involontaire subie par Indy, bousculé lors d’une crise de son maître ou livré à lui-même sous une pluie battante. À travers ces épreuves – visions terrifiantes dans le grenier, pièges dispersés dans les bois ou apparition récurrente du monstre – la tension monte crescendo.
En quelques points essentiels :
- Loyauté sans faille : malgré tout, Indy tente jusqu’au bout de sauver Todd.
- Détresse animale : séparé brutalement de son maître malade puis décédé.
- Surnaturel discret : l’étrange entité renforce l’isolement d’Indy.
L’indicible douleur de survivre
Alors qu’on aurait pu craindre pour sa vie, Indy survit à toutes ces épreuves… mais non sans séquelles. Le film choisit d’explorer une tristesse bien réelle : celle d’un animal fidèle privé de repères après avoir tout tenté pour sauver son humain. Plus qu’une histoire effrayante, Good Boy laisse planer une amertume persistante. Une expérience singulière en salles pour qui accepte de regarder la perte et la solitude du point de vue animal.