L’Australie se dote de drones pour surveiller les requins
Depuis le début de l'année, 13 attaques de requins ont eu lieu sur la côte est de l'Australie. Plutôt que la chasse, les autorités ont choisi de surveiller les côtes à l'aide de drones et de la haute technologie.
Les attaques de requins en Nouvelle-Galles du Sud en Australie se font de plus en plus nombreuses. L’Australie a dévoilé hier son plan pour lutter contre ces attaques. Le pays avait totalement exclu la chasse aux squales, il préfère la mise en place d’un plan multiforme, qui combinera des drones, des stations d’écoute et même une application sur mobile qui préviendra les surfeurs en cas de danger.
L’Australie choisi la haute technologie contre les attaques de requin
On compte 13 attaques de requins cette année sur le littoral de l’Etat de Nouvelles-Galles du Sud en Australie. En février, un japonais avait été tué par un squale qui lui avait arraché les jambes. Des attaques en forte hausse par rapport à l’année dernière qui en avait compté seulement 3.
Le pays a réfléchi à un plan de lutte basé sur la haute technologie. Ainsi, durant l’été austral, des drones vont être déployés pour surveiller les côtes à la recherche de squales qui se seraient dangereusement rapprochés. Des stations d’écoute vont également être construites afin de détecter les requins équipés de balise dans les zones où ils sont le plus présents. Enfin, des bouées équipées de sonar seront mises à l’eau pour détecter les éventuels requins qui roderaient dans les parages. Toutes les informations recueillies serviront, entre autre, à alimenter une application mobile.
“Nous sommes fiers d’être la première juridiction au monde à adopter une stratégie globale pour garder nos plages sûres“, déclarait Niall Blair, l’actuel ministre de l’Industrie primaire de l’Etat de Nouvelles-Galles du Sud.
La surveillance plutôt que l’élimination
Un plan qui privilégie la surveillance donc et qui intervient après un sommet qui a eu lieu en septembre et auquel ont participé des spécialistes de requins venus du monde entier.
En 2014, le gouvernement avait dû mettre fin à une campagne de capture et d’élimination des requins sous la pression de l’Autorité pour la protection de l’environnement.