La scène post-générique du nouveau Batman annonce une réinvention audacieuse d’un méchant culte récent

Image d'illustration. Aztec Batman Clash of EmpiresWarner Bros. Animation / PR-ADN
La scène post-générique du nouveau film Batman prépare l’arrivée d’une version inédite et audacieuse de l’un des méchants les plus marquants du cinéma en prises de vue réelles, promettant une suite riche en surprises pour les fans.
Tl;dr
- Nouveau Batman réinventé à l’époque aztèque.
- Scène post-générique met en avant le Pingouin.
- Suite possible, selon le compositeur Ego Plum.
Un Chevalier Noir revisité au cœur de l’Empire aztèque
Dans l’univers déjà foisonnant du DCU, le film d’animation Aztec Batman: Clash of Empires vient bousculer les codes. Cette nouvelle vision du Chevalier Noir replace l’intrigue dans la splendeur et la violence de l’Empire aztèque. Oubliez Bruce Wayne ; ici, c’est un jeune garçon, Yohualli Coatl, qui incarne le justicier masqué. Après avoir vu son père – chef de leur village – tomber sous les coups des Conquistadors, il s’enfuit à Tenochtitlan pour alerter le roi Moctezuma et son grand prêtre Yoka (équivalent local du Joker). Guidé par la légende de Camazotz, la Chauve-souris de la mort, Yohualli va entamer un entraînement singulier destiné à protéger les siens et venger sa famille.
L’audace des créateurs et une fidélité à l’esprit Batman
Malgré cette relecture radicale, le film conserve ce qui fait la force du mythe : une identité profonde et une galerie de vilains revisités avec ingéniosité. On note d’ailleurs quelques clins d’œil pour les amateurs de longue date, notamment dans la bande-son où réapparaît le thème iconique composé par Danny Elfman en 1989. Le résultat ? Un mélange audacieux entre nouveauté scénaristique et respect subtil des fondamentaux.
Pingouin et possibilités d’avenir : ce que révèle Ego Plum
L’une des surprises majeures surgit lors de la scène post-générique, où le fameux Pingouin fait une apparition remarquée. Le compositeur Ego Plum, interviewé par ScreenRant, revient sur cette séquence marquante : « C’est une bonne question… Il y a chez ce personnage quelque chose de religieux, presque comme un prêtre. L’utilisation de l’orgue renforce cette dimension spirituelle, même si elle est anachronique pour l’époque. Je trouvais ça intéressant. » Il confie aussi que, si l’équipe rêve d’une suite ou d’une saga complète, rien n’est encore décidé : « On espère vraiment pouvoir continuer… mais pour l’instant, on savoure simplement ce premier film. »
Nouveaux visages pour des méchants emblématiques
Revisiter les figures du mal n’est pas inédit pour DC. La franchise a récemment trouvé un nouveau souffle avec le Pingouin interprété par Colin Farrell, particulièrement salué dans The Batman. Cette version du Pingouin frappe fort par son côté excessif, brutal, mais incroyablement rusé – autant de traits mis en valeur par un jeu d’acteur transformé (prothèses impressionnantes et accent travaillé). De quoi renouveler sans cesse l’attachement du public à cet univers sombre où chaque nouvelle adaptation aiguise la curiosité.
Cette réinvention radicale interroge sur notre rapport aux mythes modernes : renouveler Batman en puisant dans d’autres cultures historiques, est-ce une audace bienvenue ou une prise de risque excessive ? Le débat reste ouvert.