La quête de réalisme sur Stargate SG-1 a blessé accidentellement une célèbre invitée

Image d'illustration. Stargate SG-1MGM Television / PR-ADN
La volonté de la production de Stargate SG-1 d’assurer un réalisme sans faille sur le tournage a eu des conséquences inattendues : lors d’une scène exigeante, l’un des invités célèbres de la série s’est blessé pendant la réalisation.
Tl;dr
- Authentic effects led to production mishaps on Stargate SG-1.
- Marina Sirtis blessée par un parachute trop réaliste.
- L’ingéniosité technique a aussi forgé des moments cultes.
La quête du réalisme dans Stargate SG-1 : entre prouesses et excès
Le souci d’authenticité qui imprègne la saga Stargate a toujours été une marque de fabrique, héritée du film réalisé par Roland Emmerich. Mais ce choix artistique, souvent salué, n’est pas sans revers. En voulant coller au plus près du réel, les équipes de la série télévisée ont parfois flirté avec la complication technique… voire le danger. C’est ce que raconte, non sans humour, l’actrice Marina Sirtis, invitée d’un épisode marquant de la saison 4.
L’authenticité à tout prix : un cauchemar sur les plateaux
Dans l’épisode « Watergate », l’ex-star de « Star Trek: The Next Generation » campe une envoyée russe amenée à sauter d’un avion aux côtés de l’équipe SG-1. Pour que tout soit parfait, des membres réels de l’US Air Force supervisaient la scène. Et là, petit détail qui n’en est pas un : « C’est un vrai parachute que vous portez », aurait lancé l’un d’eux à Sirtis. L’actrice explique alors – sourire en coin mais douleur bien réelle – qu’elle s’est retrouvée lestée d’un équipement bien plus lourd que nécessaire : « On répétait le saut sur un matelas… Je tombais comme un sac de pommes de terre. Résultat : le lendemain, impossible de bouger, dos bloqué ! »
À ses yeux, cette recherche maniaque du réalisme frôle parfois l’absurde. Elle ironise même sur le fait qu’on aurait pu remplir le sac du parachute avec du papier journal plutôt qu’avec tout cet attirail russe bien trop authentique… et épargner ainsi son dos.
Péripéties explosives et anecdotes de tournage
La production n’en était pas à son coup d’essai côté risques insensés. Lors du premier épisode de la saison 3, baptisé « Into the Fire », les techniciens ont littéralement pulvérisé une tour en bois après avoir utilisé bien trop d’explosifs pour simuler une destruction spectaculaire. Les dégâts sont restés matériels – fort heureusement – mais le souvenir est resté vif. Quant à l’acteur principal Richard Dean Anderson, il a, lui aussi, eu son lot de mésaventures lorsqu’il s’est blessé accidentellement avec une arme sur le plateau ; rien cependant qui remette en cause la sécurité générale.
L’ingéniosité visuelle au service du mythe Stargate
À côté des excès et imprévus, difficile néanmoins d’ignorer les trouvailles techniques dont ont fait preuve les équipes pour magnifier certains effets spéciaux emblématiques. Pour reproduire le mythique effet vortex instable du portail créé dans le film original – accompagné du célèbre bruit « kawoosh ! » –, les techniciens ont rivalisé d’inventivité : air comprimé et réservoir d’eau furent combinés pour offrir un rendu saisissant… sans passer par la case numérique. Preuve que si la fidélité au réel peut parfois faire grincer des dents (et quelques dos), elle aura surtout contribué à forger l’aura unique de Stargate SG-1.