La FAA veut traquer tous les drones volant aux États-Unis
Les drones peuvent se révéler très, très utiles. Malheureusement, ceux-ci peuvent aussi être la cause d'un certain nombre de situations dangereuses, sans parler de leurs utilisations illégitimes, voire illégales. De fait, la FAA aimerait pouvoir traquer tous les drones.
Il y a quelques années, la FAA, agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile aux États-Unis, mettait en place une réglementation obligeant les opérateurs de drone à enregistrer leur appareil auprès de l’agence. Plusieurs raisons avaient alors été avancées, l’une d’entre elles étant de s’assurer que les opérateurs fassent voler leur drone de manière responsable, pas dans des zones interdites ni restreintes et qu’ils ne les utilisent pas pour des activités illégales. Aujourd’hui, l’agence veut aller plus loin.
La FAA veut pouvoir traquer tous les drones volant dans l’espace aérien des États-Unis
Cela étant dit, il semblerait que la FAA souhaite faire passer la gestion des drones à un tout autre niveau. Une nouvelle proposition de loi rendrait l’agence en mesure de traquer tous les drones en opération dans le pays. Cette nouvelle loi obligerait les fabricants à implémenter un système d’identification à distance qui permettrait à des tiers de les suivre à la trace. Les autorités pourraient alors identifier les drones qui ne sont pas autorisés à voler ou qui pourraient représenter une menace pour la sécurité.
Une nouvelle réglementation qui pourra ouvrir la voie aux drones de livraison
La FAA s’attend à ce que tous les drones éligibles aux États-Unis se mettent en conformité avec cette loin dans les trois prochaines années. Selon un communiqué de l’agence, “c’est une étape importante pour l’écosystème de gestion du trafic aérien sans équipage. Tous les drones opérant dans l’espace aérien des États-Unis, à quelques rares exceptions près, devront se conformer à cette loi.” Comme la FAA le précise, il y aura donc des exceptions. Par exemple, les drones qui évoluent à une distance inférieure à 120 mètres de leur opérateur n’auront pas à diffuser leur position. Si certains peuvent y voir là encore une régression dans le respect de leur vie privée, d’autres affirment que cette loi pourrait aider à réglementer l’espace aérien, ouvrant notamment la voie aux drones de livraison… À suivre !