Jeff Goldblum : ses débuts marquants en méchant dans un film d’action culte

Image d'illustration. Jeff GoldblumParamount Pictures / PR-ADN
Avant de devenir une figure emblématique d’Hollywood, Jeff Goldblum a fait ses premiers pas au cinéma dans la peau d’un méchant, apparaissant pour la première fois à l’écran dans un film d’action devenu culte.
Tl;dr
- Death Wish dépeint un New York des années 1970 violent et oppressant, où Paul Kersey bascule dans la tragédie après l’attaque de sa famille.
- Jeff Goldblum fait ses débuts au cinéma dans le rôle mineur de Freak #1, marquant le point de départ de sa carrière.
- Ce premier rôle, bien que discret, ouvre la voie à une filmographie prolifique et à sa reconnaissance comme figure majeure du cinéma américain.
Un polar new-yorkais controversé
Au cœur du New York des années 1970, Michael Winner brosse dans Death Wish un tableau sombre, presque suffocant, d’une ville rongée par l’insécurité. Le décor est planté : ruelles délabrées, violence latente, et cette crainte diffuse qui s’immisce dès les premières images. À l’écran, on suit Paul Kersey – un architecte sans histoire incarné par Charles Bronson. Sa vie bascule lors d’un cambriolage brutal : sa femme meurt sous les coups de trois agresseurs, tandis que sa fille sombre dans le mutisme après un viol.
L’émergence de Jeff Goldblum à l’écran
Curieusement, derrière l’un de ces assaillants se cache un visage devenu familier : celui de Jeff Goldblum. Dans le générique, il n’est que Freak #1. Pourtant, ce rôle marquera un tournant. L’acteur venait alors tout juste de quitter sa Pennsylvanie natale pour tenter sa chance à New York. Dès le lycée, il s’était déjà senti happé par le jeu dramatique. Rapidement, il intègre le Neighborhood Theater et foule les planches de Broadway en 1971 lors d’une adaptation rock des « Deux Gentilshommes de Vérone », une production saluée qui raflera même un Tony Award.
Trois ans plus tard, Goldblum décroche ce premier rôle marquant au cinéma avec Death Wish. Sa silhouette longiligne et son intensité dérangeante frappent les esprits – même si son personnage ne s’attarde que peu à l’image.
D’une scène-choc à une carrière prolifique
Après ce baptême du feu sur grand écran, la trajectoire de Jeff Goldblum se précise. Il tape dans l’œil du réalisateur Robert Altman, qui l’engage pour California Split puis pour le monumental Nashville. Sa filmographie se densifie rapidement : collaborations avec Paul Mazursky, apparition aux côtés de Woody Allen, ou encore passage remarqué chez Michael Winner dans le film d’horreur The Sentinel.
L’héritage d’un premier rôle choc
Aujourd’hui reconnu comme une figure incontournable du cinéma américain, Jeff Goldblum poursuit son parcours singulier. Son prochain défi ? Reprendre le costume du Magicien d’Oz dans la suite tant attendue de Wicked. Mais tout a commencé, étrangement, avec ce rôle discret mais décisif : celui du Freak #1 dans Death Wish, pierre angulaire d’une filmographie hors norme où la notion de justice personnelle continue d’interroger.