James Cameron révèle un élément clé d’Avatar 4 et adresse un avertissement qui risque de déplaire
Image d'illustration. Avatar20th Century Fox / PR-ADN
James Cameron a récemment levé le voile sur un élément clé du scénario du quatrième volet d’Avatar, tout en adressant un avertissement qui pourrait décevoir les spectateurs les plus impatients et soulever de nombreuses interrogations parmi les fans de la saga.
Tl;dr
- Sortie d’Avatar: Fire and Ash prévue pour décembre.
- Avatar 4 et 5 attendus en 2029 et 2031.
- James Cameron envisage une pause avant le tournage du 4.
L’après « Fire and Ash » : entre continuité et incertitude
Depuis son lancement, la franchise Avatar, orchestrée par le réalisateur James Cameron, fascine par son ampleur inégalée et ses résultats au box-office. Après les deux premiers opus qui ont chacun dépassé le cap symbolique des deux milliards de dollars de recettes, l’attente autour de la sortie prochaine de « Avatar: Fire and Ash », prévue en décembre, ne faiblit pas. Les fans peuvent déjà cocher deux autres dates majeures dans leur calendrier : 2029 pour la sortie d’Avatar 4, puis 2031 pour le cinquième épisode, censé clore cette aventure monumentale entamée il y a plus de vingt ans.
Doutes sur le calendrier de production
Toutefois, malgré cette planification millimétrée, rien n’est gravé dans le marbre concernant le début du tournage d’Avatar 4. Récemment, lors d’une vidéo rétrospective pour Vanity Fair, Cameron a semé le doute : « Tous les personnages font un saut dans le temps d’environ huit ans entre la fin du troisième et le début du quatrième volet… Nous ignorons encore quand nous tournerons ce film. Nous devons d’abord rentabiliser le troisième. » Cette déclaration tempère l’optimisme ambiant, même si peu doutent que « Fire and Ash » s’inscrira à nouveau parmi les plus gros succès mondiaux.
L’équation budgétaire au cœur des interrogations
Si l’on regarde de plus près, la préoccupation principale réside aujourd’hui dans les coûts vertigineux associés à chaque film. Le réalisateur a lui-même évoqué la nécessité potentielle de revoir les budgets à la baisse afin d’améliorer la marge bénéficiaire. Les studios ne sont pas insensibles à cette réalité : face à l’inflation généralisée des dépenses sur les franchises majeures, une adaptation des méthodes s’impose peut-être – même pour un mastodonte comme Avatar. À ce titre, il n’est pas exclu que Cameron prenne du recul avant de lancer la machine sur l’épisode suivant.
Voici quelques éléments clés expliquant ce choix potentiel :
- Période de repos bien méritée après plusieurs années intenses.
- Désir d’explorer d’autres projets personnels ou professionnels (Ghosts of Hiroshima, notamment).
- Nécessité stratégique de peaufiner scénario et production selon l’accueil public.
Cameron maître du tempo créatif
Rappelons enfin que l’écart historique de treize ans entre les deux premiers films a déjà prouvé que la patience est souvent synonyme de qualité chez ce cinéaste perfectionniste. Plutôt que de céder à la pression des studios comme Disney, il semble déterminé à privilégier une approche réfléchie – quitte à décaler encore légèrement son calendrier. Pour les spectateurs comme pour l’industrie, ce pari pourrait bien être gage d’excellence… ou tout au moins éviter toute précipitation préjudiciable à la saga.