iPhone 6 : TSMC aurait commencé à livrer les puces A8
Selon les dernières informations, la puce devrait être gravée en 20 nm et pourrait être cadencée à 2 Ghz avec une architecture 64 bits.
Alors que les rumeurs s’agitent actuellement autour de quelques pièces en provenance des chaines de production de l’iPhone 6, et notamment au sujet de son écran quasiment incassable, de nouvelles informations nous sont parvenues au sujet du processeur qui équipera le nouveau smartphone à la pomme. Citant des sources taïwanaises et chinoises, le Wall Street Journal a en effet indiqué que les premières fournées de processeurs A8, gravées en 20 nm, auraient été livrées par TSMC à la firme de Cupertino au cours du second trimestre.
Bien que Samsung soit toujours dans la course, Apple et TSMC se seraient visiblement beaucoup rapprochés dernièrement et les deux entreprises auraient d’ailleurs déjà commencé à travailler sur les puces A9, des puces qui devraient équiper les appareils de 2015 et être gravées en 16 nm selon les dernières rumeurs. Cette année, Apple pourrait peser pas moins de 10% du chiffre d’affaire de TSMC, un chiffre qui pourraient bien continuer de grossir puisqu’Apple aurait décidé d’aider le fondeur asiatique à atteindre son objectif dans les meilleures conditions.
La puce A8 cadencée à 2 Ghz ?
Passons sur les quelques rumeurs, que nous avons déjà évoqué ici, concernant le futur processeur A9 puisque celui-ci fera de toute façon reparler de lui une fois l’iPhone 6 annoncé par Apple. Et restons donc concentré sur la puce A8 qui équipera l’iPhone 6 car celle-ci a encore de nombreux secrets à livrer, à commencer par ses caractéristiques techniques que quelques médias chinois (via G for Games) semblent avoir flairé.
Gravée en 20 nm, la puce A8 pourrait être cadencée à 2 Ghz, soit une augmentation plutôt intéressante comparée à la puce A7 de l’iPhone 5S qui, elle, est cadencée à seulement 1,3 Ghz. Nous devrions toujours avoir à faire à une puce 64 bits, évidemment, et celle-ci devrait toujours être en dual core, un détail qui, rappelons le, n’est pas forcément synonyme d’infériorité face à des puces quatre, voire huit coeurs.