iPhone 5 : Apple condamné pour l’appellation iPhone au Mexique
L’iPhone 5 et toute sa famille se retrouvent dans une histoire assez complexe.
Le tribunal mexicain a condamné la Pomme, car elle ne serait pas à l’origine de l’appellation iPhone. Cette dernière correspond à une société mexicaine.
La famille de l’iPhone 5 était visée depuis 2009 par la société Ifone. Cette dernière est spécialisée dans le domaine des télécommunications. Il y a 3 ans, l’entreprise avait saisi la justice pour l’interdiction de l’utilisation du mot iPhone même si l’écriture est différente, car la prononciation est identique. Depuis 2003, la société Ifone utilise ce nom et commercialise des services et des systèmes de communication. Il faut savoir que la Pomme a lancé son Smartphone en 2007 sur le marché mexicain. Avec cette condamnation, Apple est contraint de s’acquitter d’une compensation financière. Actuellement, le montant n’a pas été communiqué selon l’avocat d’Ifone, Eduardo Gallart.
Interdiction d’utiliser iPhone ?
Il déclare qu’au Mexique « La loi prévoit un prélèvement de 40% du prix de vente des services commercialisés en violation de la loi dans notre pays ». La sortie de l’iPhone 5 est donc entachée par ce problème d’appellation, mais l’avocat n’a pas indiqué si l’entreprise à la Pomme devait cesser l’utilisation de ce nom. Ce n’est pas la première fois qu’Apple a visé par une telle affaire. Au début des années 2000, un conflit similaire éclate entre Cisco et Apple. Le premier utilisait l’appellation Iphone pour plusieurs appareils. Un accord à l’amiable a été trouvé.
Le Smartphone n’est pas le seul visé puisque la Pomme a été accusée d’avoir copié le nom de la marque Lion pour son système d’exploitation. L’entreprise française a donc eu gain de cause puisqu’en septembre la cour d’appel de Paris a demandé à Apple de verser des dommages et intérêts, mais il a toujours le droit d’utiliser cette appellation. Dans cette nouvelle affaire, Apple serait contraint de ne plus utiliser le nom iPhone au Mexique, car le tribunal a déclaré qu’elle n’était propriétaire de cette appellation. La société n’a pas souhaité communiquer sur cette condamnation.