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Il y a 52 ans, Udo Kier incarnait Frankenstein dans un film classé X, bien avant Netflix

Pop Culture > Films > Netflix > Frankenstein
Par Morgan Fromentin,  publié le 26 novembre 2025 à 19h00.
Pop Culture
Frankenstein

Image d'illustration. FrankensteinNetflix / PR-ADN

Il y a plus d’un demi-siècle, l’acteur Udo Kier s’illustrait déjà dans une version sulfureuse et classée X de l’histoire de Frankenstein, bien avant que la célèbre plateforme Netflix ne propose sa propre adaptation moderne.

Tl;dr

  • Udo Kier, icône culte, mourait toujours les yeux ouverts.
  • « Flesh for Frankenstein » : gore, satire et sexualité débridée.
  • Le film est désormais salué pour sa folie extrême.

L’étrange héritage d’Udo Kier, acteur caméléon

Si le nom d’Udo Kier évoque aujourd’hui un visage aussi inquiétant que fascinant, c’est peut-être parce qu’il a su, tout au long de sa carrière, mourir à l’écran avec une intensité rare. L’acteur allemand, disparu récemment, avait confié lors d’un échange marquant son obsession pour la justesse de ses scènes de mort : il voulait toujours garder les yeux grands ouverts. Cette demande singulière résonne désormais avec une touche de poésie inattendue. Il faut dire que Kier, fort de centaines de rôles aux frontières du grotesque et du dramatique, a construit une légende personnelle en expérimentant toutes les facettes de la fin tragique.

« Flesh for Frankenstein » : sang, sexe et satire dérangeante

Parmi ses prestations mémorables, difficile d’oublier « Flesh for Frankenstein », tourné en 1973 sous la houlette de Paul Morrissey. Souvent attribué à tort à Andy Warhol, ce dernier n’y aura été qu’un producteur exécutif assez discret – quelques apparitions sur le plateau, rien de plus. La vision radicale appartient donc entièrement à Morrissey, qui dynamite le mythe classique imaginé par Mary Shelley. Ici, le baron Frankenstein cherche à créer un être humain « génétiquement parfait », tout en affichant sans détour des penchants eugénistes et des obsessions sexuelles troubles.

La sexualité maladive irrigue chaque séquence. Tandis que dans l’adaptation récente signée Guillermo del Toro, ces thèmes ne sont qu’esquissés à travers un monstre chaste incarné par Jacob Elordi, Morrissey assume tout : le docteur se montre incapable de refréner ses pulsions face à ses créatures cousues main. Le gore virevolte dans tous les sens – amplifié par une réalisation en 3D où viscères et lances jaillissent littéralement vers le public. Il faut avoir l’estomac bien accroché.

Délire expérimental et réception critique contrastée

Côté intrigue, on suit les mésaventures d’un certain Nicholas (interprété par Joe Dallesandro), séduisant paysan attiré dans le château du Baron par l’épouse insatisfaite du savant fou. Un imbroglio macabre conduit Frankenstein à greffer par erreur la tête chaste d’un moine sur le corps du jeune homme : résultat, une créature frustrée et des expériences qui virent au grand-guignol. Autopsie sanguinolente garantie – jusqu’à la scène culte où Kier meurt empalé sous nos yeux ébahis.

À sa sortie, « Flesh for Frankenstein » s’attire les foudres des censeurs : classé X aux États-Unis par la MPAA, amputé au Royaume-Uni où il figure sur la liste infamante des « Video Nasties ». Les critiques reprochent alors au film son rythme bancal et une satire jugée trop timide. Pourtant, avec le recul, beaucoup y voient aujourd’hui un sommet d’audace baroque. Preuve s’il en fallait : l’œuvre affiche désormais un solide 88 % sur Rotten Tomatoes.

Ce qui reste : folie assumée et culte persistant

Peu nombreux sont les films capables d’embrasser aussi franchement leur dimension outrancière. Si « Flesh for Frankenstein » n’est pas pour tous les palais – il vaut mieux apprécier l’humour noir et la provocation –, il reste inoubliable pour ceux qui osent s’y aventurer. Et Udo Kier ? Lui continue de fixer l’éternité… les yeux ouverts.

Le Récap
  • Tl;dr
  • L’étrange héritage d’Udo Kier, acteur caméléon
  • « Flesh for Frankenstein » : sang, sexe et satire dérangeante
  • Délire expérimental et réception critique contrastée
  • Ce qui reste : folie assumée et culte persistant
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