Google défend la censure de son futur moteur de recherche en Chine
Le patron de la firme va même plus loin en comparant la censure chinoise à celle... du droit à l'oubli !
Google lancera prochainement un moteur de recherche en Chine. Un moteur de recherche censuré pour se conformer aux lois chinoises après des années de bannissement. La firme américaine semble comprendre que se passer du marché de l’Empire du Milieu est impossible pour croître et défend au maximum sa position. C’est en interview pour le New-York Times que Sundar Pichai, patron de Google, défend la censure de sa firme en Chine. L’homme va encore plus loin avec une comparaison que certaines pourraient trouver hasardeux : l’Europe censurait également le moteur de recherche avec le droit à l’oubli. Un parallèle un peu douteux…
Google reste sur ses positions vis-à-vis de la censure chinoise
Comme expliqué précédemment, le patron de Google s’est exprimé auprès du New-York Times vis-à-vis de la censure du moteur de recherche qui sera bientôt appliqué en Chine. Avec peu de mauvaise foi, Sundar Pichai compare le droit à l’oubli européen aux lois de l’Empire du Milieu pour expliquer qu’il faut parfois se conformer aux règles.
L’un des choses que peu de gens comprennent, je pense, c’est que nous sommes dans de nombreux pays où la censure existe […] Lorsque nous appliquons les lois du droit à l’oubli en Europe, nous censurons des résultats de recherche pour nous conformer aux règles.
Nul doute qu’en réalité, le but premier de Google est d’engendrer le plus de profits possible. Des voix internes à l’entreprise s’avouent contre cette censure du moteur de recherche en Chine où les droits de l’Homme sont souvent bafoués. La firme se retrouve donc aujourd’hui dans une position qui semble très difficile à défendre vis-à-vis de l’opinion.