Folie des microtransactions : un site web liste leur présence dans les jeux vidéo
Le site microtransaction.zone se propose de lister un maximum de jeux vidéo et d'y indiquer la présence et le niveau de microtransactions pour informer les joueurs.
Même si une partie de l’industrie du jeu vidéo semble se montrer un brin plus prudente depuis le fiasco Star Wars Battlefront 2 (qui a pour mémoire obligé EA a complètement revoir son système de progression), reste que les microtransactions occupent une place toujours plus importante au sein des productions vidéoludiques modernes. C’est probablement en faisant ce constat que deux personnes, Simon et Taylor, ont décidé de créer le site microtransaction.zone.
Un site pour s’informer avant d’acheter
Doté d’un très large base de données de jeux vidéo, le service est gratuit (il est possible de faire un don) et la page de chaque titre peut être éditée directement par les internautes, façon Wikipédia. Sur ces pages sont présentes des icônes qui indiquent le niveau des microtransations qui y sont éventuellement intégrées, tandis qu’un petit texte permet d’avoir quelques détails.
On relèvera ainsi une icône “Spotless” si un titre n’intègre pas le moindre élément proposé à l’achat après le lancement, tandis que “Horse Armor” et “It’s Not Just Cosmetic” indiquent respectivement des contenus cosmétiques et des contenus capables d’altérer le gameplay. On relèvera également “It’s Not Gambling, We Swear” qui signale la présence des fameuses loot boxes à contenu aléatoire qu’il est possible d’acheter avec du véritable argent, tandis que des icônes “Free to Play” ou encore “But First, You’ll Need a Contract” (présence d’un système d’abonnement) permettent également de savoir d’un coup d’oeil à quel type de jeu on a affaire.
Des ajouts prévus pour microtransaction.zone
Pour la suite, les créateurs du site prévoient notamment d’améliorer l’accessibilité du site, d’ajouter une icône pour signaler les DLC physiques (amiibo, Skylanders, Lego Dimensions…) ou encore des ensembles d’icônes séparés en fonction des plateformes pour plus de précision. L’exemple donné est Dark Souls, qui propose des DLC sur PS3 et Xbox 360, mais pas sur les autres plateformes puisqu’ils y sont directement intégrés.