Evan Wingren est convaincu que les joueurs sont “sous-facturés”
Face à la télévision, la location d'un film ou encore une séance de cinéma, le jeu vidéo est l'un des divertissements les moins chers. Une excuse pour accepter les microtransactions selon l'analyste Evan Wingren.
La polémique entourant Star Wars Battlefront 2 a rapidement fait réagir l’éditeur américain Electronic Arts, notamment suite à un appel du patron de Disney, qui a décidé de supprimer les microtransactions de manière temporaire… Si les joueurs ont été les premiers a réagir vivement sur les réseaux sociaux, certains politiciens ont aussi donné un avis sur ce modèle économique assez honteux. L’action EA Games a d’ailleurs perdu 7% à la bourse de Wall Street et les investisseurs commencent déjà a se poser quelques questions.
Wall Street analyst says gamers are overreacting to EA 'Star Wars Battlefront II' controversy and video game publishers should RAISE prices instead $EA $ATVI $TTWO https://t.co/lZKf731Mwe pic.twitter.com/6zNCb2trvT
— 📉Tae Kim (@firstadopter) November 20, 2017
Malgré tout, l’analyste Evan Wingren de chez KeyBanc Capital Markets a récemment indiqué dans une entrevue pour CNBC (une chaine américaine spécialisée dans l’information économique et financière) que les joueurs ont tout bonnement surréagi à propos du fameux modèle économique de Star Wars Battlefront 2 : “les joueurs ne payent pas trop cher, ils sont sous-facturés (…) une heure de jeu vidéo est l’un des divertissements les moins chers (…) les éditeurs font payer les joueurs à un taux relativement bas, et devraient probablement élever les prix.”
Evan Wingren défend les microtransactions
Durant l’interview, Evan Wingren (qui semble également être un investisseur de EA…) assume être un joueur qui n’a rien contre les microtransactions dans les jeux vidéo. Il se permet même de faire une comparaison un peu osée pour justifier cela… Pour ce dernier, un jeu vendu 60 dollars avec pas moins de 20 dollars de microtransactions par mois et joué 2,5 heures par jour pendant un an revient à 40 centimes de l’heure, soit un amusement moins cher que la télévision (60 centimes), la location d’un film (80 centimes) et la séance de cinéma (environ 3 dollars).