Et si nous venions de prouver qu’il y avait un autre univers avant le nôtre ?
Existait-il un univers avant le nôtre ? C’est ce que pense un physicien britannique très renommé, Roger Penrose. Celui-ci estime que des traces d’un univers disparu ont été trouvées dans certaines données cosmologiques, ce qui ne convainc pas tout le monde.
Le physicien Roger Penrose, ancien collaborateur de Stephen Hawking, a émis une hypothèse qui en fait fantasmer beaucoup : le fait qu’il ait existé un univers ayant précédé le nôtre. Mais la théorie selon laquelle il existerait un univers cyclique n’est pas réellement nouvelle.
Un physicien pense avoir détecté les traces d’un univers disparu
Roger Penrose et deux de ses collaborateurs l’avaient déjà évoqué dans les années 2000, ce qui avait abouti à un ouvrage paru en 2013 intitulé « Cycles du temps. Une nouvelle vision de l’Univers ». Celui-ci décrivait alors une cosmologie inédite et parlait déjà d’univers cyclique.
Plus précisément, Roger Penrose avait évoqué la cosmologie conforme cyclique (CCC), sans vraiment convaincre les spécialistes de la cosmologie. Pour le physicien britannique, il y aurait même des traces et une empreinte de cet univers via la première lumière entrevue par notre cosmos alors âgé de « seulement » 380 000 ans.
Des cercles concentriques baptisés « points de Hawking »
Il s’agit d’un fond diffus cosmologique déjà observé par des satellites. Et c’est à partir des données recueillies que Roger Penrose et son équipe ont pu développer de nouveaux arguments. Cette première lumière de l’Univers montre de minuscules contrastes de température corrélés à des évolutions de densité de matière.
Pour les scientifiques, il s’agit des prémices de futures galaxies. Quant à Roger Penrose, il y voit autre chose : des cercles concentriques, qui ont été nommés par la suite « points de Hawking ». Il s’agirait de la trace de trous noirs très volumineux émanant de l’univers qui a existé avant le nôtre.
Et l’on parle d’univers cyclique dans la mesure où si ces trous noirs se désintègrent lentement via « l’évaporation quantique », les photons qui en émanent se retrouvent dans l’univers suivant. Destruction et renaissance sont alors des étapes qui se succéderaient au sein de l’univers. Mais à l’heure actuelle, beaucoup de cosmologistes ne sont pas convaincus.