Des comètes découvertes autour d’une étoile semblable au Soleil
Une équipe d’astronomes a détecté de jeunes comètes en orbite autour d’une étoile ressemblant au Soleil. Une découverte qui pourrait nous en apprendre un peu plus sur la formation de notre système solaire.
L’une des théories sur la genèse de notre planète Terre veut qu’à son origine, cette dernière ressemblait à la planète Mars avant d’être frappée par des comètes qui ont apporté sur son sol les éléments indispensables au développement de la vie, en premier lieu l’eau.
C’est pour cela que nos scientifiques cherchent à étudier ces dernières de très près afin de mieux comprendre notre planète. On se souvient de l’épopée récente de Philae sur la comète Tchouri. La découverte de nouvelles comètes pourrait donc être un pas de plus vers la compréhension du monde qui nous entoure.
Des comètes autour d’une étoile
Découvrir de nouvelles comètes, tel était l’objectif d’une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge. Cette dernière a réussi son coup puisqu’elle vient de découvrir au fin fond de l’espace une nuée de comètes gravitant autour d’une étoile située à 160 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Peintre.
Cette étoile a une masse 30% supérieure à celle du Soleil et est tout jeune, elle est en effet âgée de 23 millions d’années seulement. Rappelons que notre système solaire est vieux de 4,6 milliards d’années. C’est cette relative jeunesse qui est intéressante pour les scientifiques.
Des planètes inconnues
Pour Sebastián Marino de l’Institut d’astronomie de Cambridge, principal auteur du document présenté lors d’une conférence au Chili, ce nouveau système « est intéressant à étudier pour apprendre à quoi notre système solaire ressemblait au début de son existence » pour lui « Les jeunes systèmes comme celui-ci sont très actifs. Comètes, astéroïdes et planètes s’y percutent ».
Selon le chercheur, il y a de fortes probabilités que des planètes soient en orbite autour de cette étoile. Qui dit combinaison de comètes, de planète et d’étoile dit potentiellement présence de vie. Ces planètes sont pour le moment impossible à détecter, car le radiotélescope géant ALMA (Atacama Large Millimeter Array) situé au Chili et utilisé pour cette observation n’est pas assez puissant… Tout comme l’ensemble des télescopes actuels.