Échec pour le parti de l’Internet de Kim Dotcom en Nouvelle-Zélande
Kim Dotcom n'a pas réussi à recueillir le nombre de suffrages nécessaire pour faire entrer le parti de l'Internet au Parlement néo-zélandais
Kim Dotcom, le fondateur du légendaire mais défunt MegaUpload, s’est lancé en politique en Nouvelle-Zélande en début d’année en fondant Internet MANA (Internet Party), son parti du web. Pari raté pour celui-ci puisqu’il n’a pas réussi à faire une percée suffisante pour obtenir un siège au Parlement: son parti n’a recueilli que 1,3% des suffrages, alors que 5% sont nécessaires pour obtenir un siège au Parlement en Nouvelle-Zélande.
Septième position en nombre de voix recueillies
En nombre de voix, Internet MANA s’est donc retrouvé en septième position aux élections législatives du pays avec 26 500 voix, loin derrière les trois principales formations que sont le Parti national (plus d’un million de voix), le Parti travailliste (520 000 voix) et le Parti des verts (210 000 voix). Bon joueur Kim a reconnu sa défaite sur Twitter en félicitant le premier ministre John Key pour sa victoire au sein du Parti national.
La réputation de Kim Dotcom en cause ?
La réputation sulfureuse de Kim et notamment son passé judiciaire ont peut-être rendu méfiants les électeurs. En effet, dans les années 90 il était considéré comme l’un des hackers les plus célèbres par le magazine Forbes. Il avait été condamné pour vol et revente de cartes téléphoniques. Plus récemment c’est aussi les ennuis judiciaires que Kim Dotcom s’est attirés à cause de son activité à la tête de MegaUpload qui ont pu lui porter préjudice en politique.
Internet MANA, le Parti Pirate néo-zélandais
Kim avait mobilisé deux millions de dollars et reçu le soutien de quelques personnalités notamment Edward Snowden et le fondateur de Wikileaks Julian Assange. Internet MANA est un parti qui veut défendre les libertés numériques, à l’image du Parti Pirate que nous avons en France et dans beaucoup de pays d’Europe. Le mouvement prône une réforme du copyright, l’arrêt de la surveillance numérique, une charte des droits de l’Homme de l’ère numérique ou encore l’accès au haut-débit illimité pour tous et à prix moindre.