Les drones vont pouvoir voler à Paris un dimanche par mois
Alors que se tenait le week-end dernier le festival du drone sur les Champs Elysées, la ville de Paris a annoncé que ces engins pourront voler, en toute légalité, un dimanche par mois dans des lieux encadrés de la capitale.
Les drones vont avoir le droit de voler sur Paris mais dans un environnement bien encadré et seulement une fois par mois annonçait Anne Hidalgo, la maire de la capitale, dans le cadre du Paris Drone festival qui s’est tenu le week-end dernier. La première session aura lieu le 18 septembre.
La pratique du drone est en plein essor en France
Hier se tenait à Paris le premier grand rassemblement des amateurs de drones, le Paris Drone Festival. Une première pour une capitale européenne. Les passionnés et les curieux ont pu assister à des démonstrations et même à des courses. Plusieurs pilotes professionnels avaient été invités pour l’occasion et, pour la petite anecdote, c’est le français Dunkan Bossion qui a remporté la finale en individuel.
La pratique du drone est de plus en plus populaire dans l’hexagone, en témoigne les ventes de ces engins volants qui se sont envolées en un an. En 2015, 300.000 drones se sont vendus en France. Cependant, il n’est pas possible de faire voler ces engins partout, le survol « de l’espace public en agglomération » est par exemple impossible conformément à la réglementation en place. « Beaucoup d’amateurs ont des drones et ne savent pas où les faire voler », reconnaissait Mme Hidalgo dans son discours d’ouverture du festival.
Il sera possible de faire voler son drone à Paris
Les amateurs parisiens vont cependant pouvoir assouvir leur passion dans la capitale, un dimanche par mois et dans des endroits encadrés. Deux zones seront en effet ouvertes à cette pratique, à commencer par l’hippodrome de Longchamp le 18 septembre. Le mois d’après, le 16 octobre, c’est au parc de la Villette que cela se passera. Chaque participant devra s’acquitter d’un droit d’entrée de 5 euros. D’autres lieux pourraient être aménagés par la suite indiquait la mairie.
« Les gens vont arrêter de faire n’importe quoi avec les drones qu’ils achètent, ils vont pouvoir être encadrés » estimait le pilote de drone français Dunkan Bossion.