Des traces de gaz pourraient trahir une vie microbienne sur Mars
Une découverte ne manquera pas de relancer le débat sur la vie potentielle sur Mars. Le robot Curiosity a pu constater qu’il y avait une concentration importante de méthane sur la planète rouge, ce qui pourrait indiquer qu’il y a une vie microbienne sur la planète.
C’est un débat qui n’est toujours pas tranché : y a-t-il oui ou non une vie sur Mars ? Les données enregistrées par le petit robot Curiosity risque en tout cas de relancer les choses. Ainsi, le rover de la Nasa a enregistré une grande concentration de méthane mercredi dernier, comme le révèle le New York Times.
Des traces de gaz sur Mars qui pourraient laisser penser à une vie microbienne
Rappelons que ce gaz, en tout cas sur la Terre, est généralement produit par des êtres vivants. Afin de compléter ces premiers résultats, Curiosity a été reprogrammé pour qu’il puisse continuer à prendre des mesures après celles qui ont été reçues jeudi et vendredi.
C’est que les chercheurs veulent avoir la confirmation de ces premiers résultats, la présence de méthane sur Mars suscitant elle aussi des débats. Ainsi, des pics avaient été enregistrés en 2013, pour disparaître ensuite du jour au lendemain.
Des résultats et plusieurs hypothèses
A cela s’ajoute les résultats obtenus par le vaisseau européen TGO il y a cela deux mois, qui tendait à dire qu’il n’y avait pas de vie sur Mars. En effet, le satellite n’avait détecté aucune trace de méthane. Mais si la concentration de méthane est confirmée par Curiosity, plusieurs hypothèses pour expliquer le phénomène pourraient alors émerger.
Celle qui fait rêver tout le monde est qu’il y aurait une vie microbienne sur Mars. Les scientifiques étayent cette hypothèse en postulant que le climat sur la planète rouge était bien différent il y a quatre milliards d’années.
Ainsi, l’atmosphère plus chaude et humide aurait été plus propice à l’émergence d’une vie microbienne présente dans le sous-sol martien. Mais ce n’est pas la seule hypothèse possible : il se pourrait aussi que des réactions géothermiques soient à l’origine des dégagements de méthane observés.