Delair, spécialiste français des drones, signe un contrat avec le groupe minier Eramet
En matière de drone, il n'y a pas que les appareils disponibles au grand public, doués pour la photographie et la vidéo. Le potentiel est bien plus grand, et ils sont aujourd'hui déjà bien exploités.
Des drones pour la photographie et la vidéo, il en existe moult modèles, de marques très variées. Cela étant dit, les drones peuvent faire bien davantage que capturer des photos et vidéos depuis le ciel. Ils peuvent notamment servir comme outils de surveillance.
Les drones français Delair surveilleront les sites miniers du groupe Eramet
Les drones sont déjà utilisés pour surveiller les abords des antennes téléphoniques, notamment. Sans eux, il faudrait déployer des moyens humains et matériaux conséquents. Sans parler des risques potentiels que l’on ferait courir à ces hommes. Avec les drones, les sociétés peuvent surveiller leurs installations à distance, de manière bien plus efficace et sécurisée.
La startup française Delair est une spécialiste des drones. Et notamment des utilisations professionnelles. Certains de ses appareils sont d’ailleurs aujourd’hui utilisés par les pompiers dans leurs missions de reconnaissance sur les zones à risques durant les feux de forêt.
aux quatre coins du globe
Aujourd’hui, les drones Delair évolueront aussi sur les sites miniers du groupe Eramet. Ceux-ci surveilleront, inspecteront et analyseront pas moins de 300 000 hectares d’exploitation. Ils serviront aussi à cartographier les sols partout où Eramet est présent, comme en Nouvelle-Calédonie, au Gabon, au Sénégal et en Indonésie.
Delair avait racheté en 2018 la majorité des propriétés de la société américaine Airware, notamment le logiciel d’analyse Redbird spécialisé justement dans les mines, les carrières et les constructions. Selon le PDG de Delair, Michaël De Lagarde, “notre logiciel deviendra la source principale de revenu dans les années à venir.“