DC satisfait l’impatience des fans en proposant l’alternative idéale au retour de Batman par Robert Pattinson

Image d'illustration. The Batman DC / PR-ADN
Les amateurs de l’univers de Batman, impatients de retrouver Robert Pattinson dans une suite très attendue, peuvent se réjouir : DC propose une alternative idéale pour faire patienter les fans en attendant le retour du Chevalier Noir sur grand écran.
Tl;dr
- « Dark Patterns » offre un Batman détective sombre et réaliste.
- La série privilégie l’enquête et renouvelle les adversaires.
- Graphismes innovants, ambiance saisissante, parution complète en 12 numéros.
Un retour aux sources du Chevalier Noir
Après le film « The Batman » de Matt Reeves, qui a ravi les amateurs d’enquêtes sombres à la manière de « Chinatown » ou « Klute », l’attente se fait longue pour la suite prévue en 2027. Pourtant, les lecteurs n’auront pas à patienter aussi longtemps pour retrouver un Bruce Wayne tourmenté : DC Comics propose désormais une alternative idéale avec la série « Batman: Dark Patterns ». Ce récit en douze numéros signé Dan Watters au scénario et Hayden Sherman au dessin propulse le héros dans sa troisième année de croisade, plongeant Gotham dans une succession de mystères où la noirceur règne.
L’art du polar et des nouveaux visages
Difficile de trouver aujourd’hui une œuvre aussi fidèle à l’ambiance du film de Reeves. Contrairement à des titres plus éclatants comme « Absolute Batman » ou la série principale revisitée par Matt Fraction, « Dark Patterns » assume un ton résolument sombre. Ici, les enquêtes s’enchaînent, chacune formant un arc narratif indépendant – une structure qui rappelle l’esprit anthologique de « Legends of the Dark Knight ». Exit la galerie d’ennemis habituels : Watters et Sherman préfèrent introduire des personnages inédits comme la légiste Dr. Sereika ou la journaliste Nicky Harris, tous droits sortis d’un polar procédural. Les rares apparitions d’icônes telles que Scarface surprennent par leur traitement novateur ; le second arc transforme même ce vilain en élément central d’un huis clos tendu digne d’un thriller.
Mystères graphiques et atmosphère hypnotique
Le dessin mérite ici qu’on s’y attarde. Le trait de Sherman, rehaussé par les couleurs vibrantes de Tríona Farrell, confère à Gotham une identité visuelle singulière – bleu profond, jaunes incisifs, contrastes chauds sur fonds obscurs. Sherman joue habilement avec la structure des planches : perspectives mouvantes, incrustations dynamiques, éclats de verre utilisés comme cases… La narration visuelle porte littéralement l’intrigue, tout en évoquant parfois l’esthétique de Tim Sale (« The Long Halloween »).
L’héritage du détective dans l’univers Batman
Ce qui distingue vraiment « Dark Patterns », c’est sa capacité à recentrer Batman sur son rôle premier : celui du détective. Chaque arc explore des meurtres atroces ou des phénomènes étranges – le troisième s’intitule ainsi « Pareidolia », référence directe à l’art de voir des motifs là où il n’y en a pas. Pour qui cherche une expérience différente, loin des aventures tapageuses ou ultra-héroïques, cette série coche toutes les cases :
- Mystère dense et ambiance oppressante.
- Nouveaux alliés et adversaires surprenants.
- Soin exceptionnel apporté au graphisme et à la couleur.
Les douze numéros sont déjà disponibles ; un recueil complet sortira en mars 2026. Reste à savoir si ce retour aux fondamentaux saura influencer durablement le mythe du Chevalier Noir.