Menu
Begeek
Navigation : 
  • Tech
    • Apple
    • Google
    • Android
    • Facebook
    • OpenAI
  • Pop Culture
    • Séries TV
    • Films
    • Netflix
    • incroyable.fr
  • Jeux Vidéo
    • PlayStation PS5
    • Xbox Series X
    • Play To Earn
  • Fintech
    • Crypto-monnaies
    • Revolut
    • Acheter du Bitcoin
En ce moment : 
  • Stranger Things
  • Disney
  • Star Wars
  • Weapons
  • Warner Bros

Un comic Batman « interdit » prend de la valeur pour une raison aussi drôle qu’insolite

Pop Culture > Séries TV > DC Comics > Batman
Par Morgan Fromentin,  publié le 10 novembre 2025 à 9h00.
Pop Culture
Batman

Image d'illustration. BatmanWarner Bros. Pictures / PR-ADN

Un numéro de Batman, retiré de la vente après sa publication, attire aujourd’hui l’attention des collectionneurs. Son prix a grimpé à cause d’une scène jugée à la fois choquante et involontairement drôle par les fans et les experts.

Tl;dr

  • « Batman: Damned » censuré après nudité de Bruce Wayne.
  • L’édition originale est devenue un objet de collection prisé.
  • La controverse a poussé DC à repenser sa liberté créative.

La controverse « Batman: Damned » secoue DC Comics

L’annonce en 2018 du lancement de DC Black Label laissait entrevoir une nouvelle ère pour les fans de comics : des récits plus adultes, affranchis de la continuité stricte et portés par la vision singulière d’artistes reconnus. Selon Jim Lee, alors éditeur et bientôt Chief Creative Officer chez DC, ce label entendait « doubler notre engagement envers les talents d’exception et leur offrir une liberté créative totale ». Pourtant, le tout premier titre publié sous cette bannière, « Batman: Damned », allait rapidement mettre ces nobles intentions à l’épreuve.

Nudité, censure et emballement des collectionneurs

Dès sa sortie en septembre 2018, la mini-série en trois volets, signée par le scénariste Brian Azzarello et l’artiste Lee Bermejo, frappe fort. Graphisme soigné, format luxueux, ambiance sombre : tout concourt à en faire un ouvrage recherché. Mais c’est une case bien précise qui déchaîne les passions — celle où l’on distingue furtivement le sexe nu de Bruce Wayne. La révélation déclenche aussitôt un débat houleux au sein même de la maison d’édition.

Alertée par la polémique, DC Comics décide dans la foulée de censurer toutes les éditions ultérieures ainsi que les versions numériques. Un choix qui surprend plus d’un lecteur : près de 115 000 exemplaires non censurés circulent déjà. Le mal est fait ; les prix flambent sur le marché secondaire, où l’édition originale s’arrache parfois au-delà de 100 dollars contre moins de 7 à sa sortie.

Une réaction ambivalente chez DC et dans la communauté artistique

Face au tollé, les responsables éditoriaux prennent acte, mais se montrent prudents : « Cela nous a poussés à réfléchir à ce que devait être Black Label et à l’apport réel de tels éléments aux histoires », confie alors Jim Lee lors du New York Comic Con. Son collègue Dan DiDio regrette même que ce détail vienne éclipser une narration jugée exemplaire.

En marge de cette tourmente, l’artiste Lee Bermejo s’étonnera rétrospectivement que la bande dessinée ne puisse pas encore aborder la nudité avec naturel, à l’image de l’art antique : « Je pensais sincèrement que nous pouvions enfin traiter Batman comme une figure artistique classique… mais manifestement non. » Malgré ce revers, il revendique un projet audacieux sur le plan narratif – peut-être trop pour le lectorat traditionnel ou la direction du label.

L’objet culte d’une génération ?

Au final, cette histoire soulève autant de questions sur la place réelle de la liberté créative dans l’industrie du comic-book que sur notre rapport collectif à la représentation des super-héros adultes. Pour certains lecteurs passionnés et spéculateurs, il ne fait guère de doute : posséder une première édition non expurgée revient aujourd’hui à détenir un petit morceau controversé, mais authentique du patrimoine moderne.

Le Récap
  • Tl;dr
  • La controverse « Batman: Damned » secoue DC Comics
  • Nudité, censure et emballement des collectionneurs
  • Une réaction ambivalente chez DC et dans la communauté artistique
  • L’objet culte d’une génération ?
En savoir plus
  • La scène d’ouverture de la saison 5 de Stranger Things a nécessité des mois de travail
  • Warner Bros. a sanctionné une star de Gossip Girl pour son départ prématuré de la série
  • Ryan Murphy crée encore la controverse avec All’s Fair
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • Infos Légales
  • Contact
  • À propos
  • Archives
  • Antivirus
© 2025 - Tous droits réservés sur les contenus du site Begeek  - ADN Contents -