La dague de Toutankhamon a été forgée dans du métal extraterrestre

Selon une étude de chercheurs italiens et égyptiens, la lame de la dague de Toutankhamon, qui l'accompagnait dans son sarcophage, a été fabriquée à partir de fer météorique.

Décidément Toutankhamon, le pharaon qui a régné sur l’Egypte il y a 3000 ans, n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Pendant que des chercheurs essaient de découvrir des chambres secrètes dans son tombeau, d’autres ont fait une découverte étonnante. Ils ont démontré scientifiquement que la lame de sa dague a été forgée avec du métal provenant d’une météorite.

La lame de la dague de Toutankhamon viendrait bien de l’espace

Mort à 18 ans, Toutankhamon n’a pas régné longtemps sur l’Egypte mais il est pourtant le pharaon le plus connu de l’histoire. A sa mort, différents objets divins ont été déposés dans son sarcophage. C’est Howard Carter qui découvre en 1925 la momie du Pharaon et, plaquée contre sa cuisse, une dague magnifique, d’un peu plus de 34 centimètres, avec un pommeau de cristal de roche et un manche en or serti de diverses pierres précieuses. La lame, elle, serait bien céleste car fabriquée avec du fer météorique.

Pour parvenir à cette conclusion, une équipe scientifique composée de chercheurs de l’Université de Pise, de l’école de Polytechniques de Milan et du Musée égyptien du Caire ont utilisé une méthode de spectrométrie de fluorescence des rayons X permettant d’analyser la composition d’un objet sans l’altérer. Résultat : la lame contient 10,8 % de nickel et 0,58 % de cobalt, des taux très élevés qui ne laissent aucun doute quant à la  provenance céleste de la matière utilisée. Ce serait en effet du fer météorique.

L’origine météorique ne laisse aucun doute

D’après Daniela Comelli, de l’Ecole Polytechnique de Milan en Italie, “les concentrations en nickel et les quantités (plus faibles) de cobalt, phosphore, carbone et soufre décelées dans la lame sont typiques du fer d’origine météoritique“.

En comparant les taux retrouvés dans la lame avec ceux des météorites recensées dans un rayon de 2000 kilomètres autour de la Mer Rouge, ils en ont trouvé une qui correspond, nommée Kharga.