Coronavirus : Uber suspend les chauffeurs ayant été contact avec une personne infectée
Au Mexique, la société de VTC prend toutes les précautions possibles et empêche désormais les chauffeurs possiblement contaminés de transporter de nouveaux clients.
L’épidémie du coronavirus a un impact sur l’ensemble de l’économie chinoise, les secteurs primaire, secondaire et tertiaire fonctionnant au ralentit. À titre d’exemple, l’analyste Ming-Chi Kuo estime que les livraisons d’iPhone vont ralentir de 10%, et les prévisions de ventes sont à revoir intégralement, passant à une fourchette comprise entre 36 et 40 millions, mais affectant également la production de l’iPhone SE 2, toujours une rumeur aujourd’hui cependant. Reuters confirmait hier que le coronavirus aurait un impact sur les usines Foxconn et donc sur les chaînes de production d’iPhone si la cessation d’activité se prolonge au-delà du 10 février. À côté de ça, la ville de Wuhan est toujours en quarantaine, avec ses 36 millions d’habitants, tandis que le virus se propage dans le monde. Après des cas en Europe (France, Allemagne), le virus a atteint le Nouveau continent et notamment le Mexique.
Clients et chauffeurs suspendus
C’est dans ce pays que le service de VTC Uber a suspendu deux chauffeurs qui auraient été en contact avec une personne infectée. Mais ce n’est pas tout. Par précaution, l’entreprise américaine a également suspendu 240 comptes passagers au cas où les conducteurs auraient contracté et transmis le virus. Pour l’instant, aucun d’entre eux ne présente de symptômes, mais la situation est surveillée de très près. Les 240 passagers affectés par la suspensions ne pourront plus utiliser Uber pendant les deux prochaines semaines.
Les employés d’un hôtel également testés
BBC, qui révèle la suspension, rapporte qu’un passager “d’origine chinoise” avait pris un vol de Los Angeles à Mexico le 20 janvier. Il a ensuite “visité les attractions touristiques, les musées et les boutiques de Mexico pendant deux jours” avant de se sentir malade au soir du 21 janvier. Il avait séjourné à l’hôtel Hilton Mexico City Reforma, où les employés sont désormais testés, puis a fait appel à un Uber pour l’amener à l’aéroport. À son arrivée aux États-Unis, il a été testé comme positif. Le coronavirus met deux semaines à développer, d’où ces nombreuses précautions.