Ça : Bienvenue à Derry – Les saisons 2 et 3 promettent encore plus d’horreur

La série "Bienvenue à Derry", inspirée de l’univers de "Ça", prépare son retour pour deux nouvelles saisons. Les créateurs promettent une intensification de l’horreur, annonçant une expérience encore plus terrifiante pour les spectateurs.

Un passé sanglant, promesse d’un avenir encore plus sombre

Dans l’adaptation télévisée Ça : Bienvenue à Derry, diffusée sur HBO, la paisible bourgade de Derry est une fois encore le théâtre des pires cauchemars. Pourtant, ce que dévoile la série ne se limite pas à l’horreur actuelle de 1962 : un plan scénaristique ambitieux veut plonger les spectateurs dans des cycles encore plus cruels du passé, dessinant un panorama inédit de la malédiction orchestrée par le terrible Pennywise.

L’héritage amérindien : gardiens de la mémoire maudite

Au fil des épisodes, une vérité s’impose peu à peu : ce sont les peuples autochtones qui, depuis des générations, ont compris l’étendue de la menace. La cinquième épisode met en scène Rose (Kimberly Guerrero) lors d’une réunion confidentielle où elle lâche, presque à regret : « Cette vague est bien plus douce que celle de ’35 ou ’08. » Ce simple constat sert d’avertissement. Lorsque la série remontera le temps vers 1935 et 1908 lors des saisons suivantes, il faut s’attendre à ce que l’horreur atteigne des sommets insoupçonnés.

L’inspiration du roman et les cycles tragiques à venir

Les créateurs Andy et Barbara Muschietti annoncent ainsi une véritable plongée dans l’histoire noire inspirée du roman culte de Stephen King. Deux événements majeurs seront au cœur des futurs volets :

• Le massacre du gang Bradley (1935), lorsque les habitants, guidés par une justice sauvage et perverse, exécutent froidement des criminels sous le regard sadique d’un clown insaisissable.
• L’explosion de Kitchener Ironworks (1908), drame inouï durant lequel plus d’une centaine de personnes périssent – dont 88 enfants – lors d’une fête de Pâques transformée en abattoir par Pennywise.

L’escalade annoncée du mal sous toutes ses formes

Ce crescendo macabre ne fait pas pour autant oublier le présent. En 1962, Pennywise – campé par Bill Skarsgård – effectue enfin sa première apparition totale sous les traits du clown qui a glacé tant de lecteurs. Parallèlement, le parcours tragique de Dick Halloran (Chris Chalk) amorce sa descente aux enfers autour du Black Spot, futur théâtre d’un incendie orchestré dans l’ombre. À chaque épisode dominical, la série semble souffler cette promesse : retourner dans le passé de Derry ne sera qu’un prétexte pour révéler l’ampleur véritable du mal – aussi fascinant qu’effrayant.