Blood Drive : notre avis sur un pilote aussi décomplexé qu’espéré
Des voitures qui fonctionnent au sang humain, une course mortelle absurde et des personnages caricaturaux à souhait ? Bienvenue dans Blood Drive ! Voici notre critique du premier épisode.
Après les excellentes American Gods (American Gods : notre avis sur un premier épisode qui donne la foi) et Missions (Missions : notre avis sur la série de science-fiction signée OCS), place aujourd’hui à notre troisième critique de série sélectionnée dans notre guide des nouveaux shows les plus prometteurs de cet été. Nous avons ainsi pu voir le premier épisode de Blood Drive qui a parfaitement comblé nos attentes.
Un pilote réjouissant de débilité
Proposée par Syfy, chaîne capable du pire comme du meilleur, Blood Drive est comme son nom et son synopsis l’assument, une série portée sur le nanar et la tradition Grindhouse. Sorte de mélange volontairement turbo débile entre Mad Max et Death Race, le show se déroule dans un futur proche post-apocalyptique où le dernier bon flic de Los Angeles est lancé malgré lui au coeur d’une course mortelle à travers les États-Unis aux côtés d’une femme qui ne l’est visiblement pas moins. Le principal plot twist est le suivant : le sang humain a remplacé l’essence, devenue trop chère.
Vous l’aurez compris, il sera donc majoritairement question de courses poursuites et de dialogues absurdes, de musique qui tape, de gens broyés dans des moteurs à grands renforts de jets de sang et de costumes, décors et effets visuels volontairement kitchs. Pourtant, ce premier épisode qui maitrise très bien ces éléments sans trop en faire, parvient également à proposer quelques sous intrigues en dehors de la course qui titillent le spectateur juste comme il faut sans trop se prendre au sérieux pour autant.
Difficile de savoir si la série de James Roland arrivera à tenir en haleine le spectateur durant ses 13 épisodes là où généralement un film suffirait, mais le pilote est en tout cas parfaitement réjouissant de décomplexion et de débilité. On appréciera également les performances d’acteur sympathiques du trio principal qui se fait plaisir, à savoir Alan Ritchson (qui a trouvé un peu de nuance depuis Blue Mountain States), Christina Ochoa (l’atout sexy de la série même si Syfy censure la majorité, on n’est pas sur HBO après tout) et Colin Cunningham (le méchant haut en couleur).
Blood Drive : notre avis
Brainless. Tel est le premier mot qui vient à l’esprit après avoir vu le pilote de Blood Drive. Même si la recette risque de fatiguer avant la fin des 13 épisodes – bien qu’une montée dans les tours de l’absurdité ne semble pas à exclure d’après le trailer -, reste que le pilote de la série est aussi débile et sanglant qu’espéré et délivre le divertissement estival attendu. Je ne pensais personnellement pas aller au-delà du pilote au départ, mais finalement j’attends la suite avec une certaine impatience. Si vous n’êtes pas fan du genre Grindhouse en revanche…