Bienvenue à Derry : la série dévoile comment un Ça : Chapitre 3 avec Pennywise devient possible

La série Bienvenue à Derry explore les origines du terrifiant clown incarné par Bill Skarsgård, ouvrant la voie à une possible suite cinématographique pour IT et relançant l’intérêt autour d’un éventuel troisième chapitre de la saga.

Pennywise, un mal sans fin ?

Depuis ses débuts fracassants sur HBO Max, la série préquelle Ça : Bienvenue à Derry a bousculé l’univers imaginé par Stephen King. Le dernier épisode a jeté un pavé dans la mare : le sinistre Pennywise, loin d’être un simple monstre terrassé par l’amitié des héros du roman, se révèle capable de percevoir le passé, le présent et l’avenir. Cette aptitude lui permet non seulement d’anticiper sa propre destruction, mais aussi – et c’est là toute l’audace du scénario – de s’en prendre aux futurs membres du Losers Club… avant même leur naissance.

Lore renouvelé et fans divisés

Ce renversement narratif n’est pas passé inaperçu auprès des amateurs du texte original. Désormais, la mythologie s’étend : dans la première saison, les jeunes héros de 1962 parviennent certes à repousser Pennywise pour vingt-sept ans. Mais le mal menace toujours dans les replis du temps, capable désormais de frapper dans le passé auprès des ancêtres de ses futurs ennemis. De quoi préparer deux prochaines saisons prévues en 1935 et 1908.

Une séquence clé révèle à Marge Truman – future mère de Richie Tozier – que son fils et ses amis seront responsables de la chute (et paradoxalement de la « naissance ») de Pennywise. Cette boucle temporelle inédite déconcerte certains lecteurs qui voyaient dans le final du roman une conclusion ferme au règne d’horreur du clown maléfique. La série opte ainsi pour une mise en abîme où chaque victoire semble n’être qu’un nouvel acte d’une tragédie sans fin.

Un univers en pleine expansion

Certains y voient toutefois une formidable opportunité. La voie est désormais ouverte à une troisième adaptation cinématographique qui explorerait les origines profondes du monstre : sa prise de conscience progressive, ses premières formes avant qu’il n’adopte définitivement le visage terrifiant du clown Bob Gray. L’intrigue pourrait s’aventurer vers un récit cyclique ou remonter très loin dans le passé, à l’image de ce qu’a tenté la saga Predator avec Prey. Voici quelques perspectives que la série laisse entrevoir :

• Nouvelles périodes historiques à explorer.
• L’évolution psychologique et monstrueuse de Pennywise.
• Des liens inédits avec d’autres œuvres de Stephen King.

L’héritage Skarsgård et la question des puristes

Quoi qu’en pensent les puristes attachés au texte original, la performance glaçante de Bill Skarsgård trouve ici matière à se déployer bien au-delà du roman. Difficile donc pour les spectateurs d’ignorer cette relecture ambitieuse qui enrichit l’univers tout en prenant le risque d’en bouleverser les fondements.

Rappelons-le : les deux films Ça ainsi que Bienvenue à Derry restent accessibles sur HBO Max pour ceux désireux d’appréhender toutes les nuances de cette évolution narrative.