Beasts of No Nation : Idris Elba débarque aujourd’hui sur Netflix
Le film Beasts of No Nation arrive aujourd'hui sur Netflix et dans quelques rares salles de cinéma aux USA. Ainsi, le service de SVOD est presque le seul à proposer ce film avec Idris Elba.
Afin de séduire toujours plus d’utilisateurs, le service de SVOD américain Netflix mise depuis plusieurs années sur la diffusion exclusive (ou quasi exclusive) de contenu original. Cela a notamment commencé avec des séries comme House of Cards, Orange is the New Black, Marco Polo, Daredevil ou plus récemment Narcos. Mais depuis plusieurs mois le mouvement s’accélère. Netflix propose aujourd’hui, peu après son documentaire Winter on Fire : Ukraines Fight For Freedom, son premier film : Beasts of No Nation.
Bien que ce dernier soit également diffusé dans 27 salles aux États-Unis, c’est avant tout sur petit écran via Netflix que le film de Cary Fukunaga (également réalisateur de la saison 1 de True Detective notamment) va atteindre les spectateurs. Basé sur le roman éponyme de Uzodinma Iweala, le film raconte l’histoire de Agu (Abraham Attah), un jeune Africain obligé de rejoindre une unité de mercenaires dirigée par “le Commandant” (Idris Elba) après la mort de son père alors que son pays est en pleine guerre civile.
Pressenti pour remporter de nombreux prix (il en a déjà remporté un au 72ème festival du film de Venise), le film se penche donc pendant plus de 2 heures sur le sujet des enfants soldats. Porté par Idris Elba (The Wire, Luther, Pacific Rim…etc.), Beasts of No Nation est disponible depuis ce vendredi sur Netflix et devrait inciter le service à continuer dans sa stratégie s’il rencontre le succès.
Beasts of No Nation – Trailer
Netflix ralentit aux USA
Netflix a récemment dévoilé ses derniers résultats financiers, en hausse de 29,3% sur un an pour 1,58 milliard de dollars de chiffre d’affaires (29 millions de dollars de bénéfice net). Au 3ème trimestre, bien que rentable, le service a cependant recruté moins d’abonnés que prévus aux États-Unis. En revanche les chiffres à l’international sont bons et bien que cela coûte cher, la firme devrait continuer dans sa stratégie qui consiste à produire du contenu original ou à en récupérer de l’existant comme la série Black Mirror.