Avengers: Doomsday révèle l’évolution problématique du niveau de puissance dans le MCU

Image d'illustration. Marvel Avengers DoomsdayMarvel / PR-ADN
La sortie de "Avengers: Doomsday" met en lumière l’évolution marquée des niveaux de puissance au sein du MCU, soulevant des interrogations sur l’équilibre narratif et la cohérence des affrontements entre héros et ennemis emblématiques.
Tl;dr
- Le MCU souffre d’une montée en puissance excessive.
- Doctor Doom risque de manquer de crédibilité face aux héros surpuissants.
- Des solutions existent pour « nerfer » les personnages trop puissants.
La course à la surenchère dans le MCU : un défi pour Doctor Doom
Depuis quelques années, le Marvel Cinematic Universe (MCU) semble piégé par une escalade continue de la puissance de ses personnages. Impossible de ne pas remarquer que chaque nouveau film cherche à surpasser le précédent, propulsant héros et vilains dans des sphères de plus en plus invraisemblables. Or, à l’approche d’Avengers: Doomsday, ce phénomène pourrait bien se retourner contre la saga, rendant difficile l’intégration crédible de Doctor Doom comme menace majeure.
L’empilement des puissances : un problème inédit
Rappelons-le : ces dernières années, des figures telles que le Conseil des Kangs, les Célestes ou encore Galactus ont fait leur apparition sur grand écran. Côté super-héros, l’introduction de Carol Danvers, aussi connue sous le nom de Captain Marvel, a forcé les scénaristes à l’écarter volontairement lors d’Avengers: Infinity War, tant sa force déséquilibrait l’intrigue. Même le Hulk, jadis incontrôlable, a été « modéré » par l’intelligence pour ne pas faire d’ombre au reste du casting.
Désormais, avec des personnages tels que Sentry, dont la double identité peut rayer la planète de la carte, ou encore Franklin Richards capable littéralement de ressusciter les morts — sans parler de Jean Grey et son alter ego Phoenix — la barre est placée terriblement haut. On comprend alors qu’opposer un simple « homme en armure », aussi brillant soit-il comme Doctor Doom, n’a plus rien d’évident.
Des solutions pour éviter la saturation narrative ?
Les scénaristes disposent néanmoins de plusieurs cartes pour limiter cette « inflation » des pouvoirs. Voici quelques pistes évoquées par les fans et les comics :
- Diminuer ou neutraliser certains héros (exil du Hulk, éloignement spatial de Captain Marvel).
- Limiter volontairement les capacités mentales ou cosmiques des X-Men emblématiques (pas ou peu de pouvoirs Phoenix pour Jean Grey).
- Cantonner Sentry et Franklin Richards à un rôle marginal ou temporaire grâce à des manipulations scénaristiques (promesse faite par Doctor Doom à Sentry, perte temporaire des pouvoirs chez Franklin).
À court terme, ces choix pourraient permettre à un antagoniste tel que Doctor Doom de retrouver une certaine aura menaçante dans le futur du MCU.
L’équilibre fragile du futur du MCU
Reste à savoir si cette stratégie sera suffisante au-delà d’Avengers: Secret Wars. Car une fois le public habitué à des confrontations divines et planétaires, il deviendra difficile d’instaurer un sentiment d’urgence autour d’un nouvel adversaire. Le MCU devra donc s’employer à rétablir cet équilibre délicat entre spectacle et crédibilité dramatique s’il veut conserver l’attention — et l’émotion — de ses spectateurs face à ses prochaines menaces.