Accusé de jeter des millions d’invendus, Amazon France répond sur Twitter
Le site en ligne tente de s'expliquer sur cette pratique.
L’émission Capital a frappé un grand coup avec la diffusion d’un reportage sur Amazon. La firme, dans le radar de plusieurs enquêtes pour ses pratiques parfois douteuses, jetterait des millions de produits invendus tous les ans. Une véritable catastrophe écologique et un gaspillage pour beaucoup – le reportage, diffusé sur M6, aura rassemblé plus de 4 millions de spectateurs. Autant dire que le succès était au rendez-vous et qu’Amazon ne pouvait que réagir, sur Twitter, à cette émission.
Amazon tient à clarifier la situation
Chez Amazon, seulement une petite fraction des produits invendus est détruite, la grande majorité est recyclée, revendue, retournée ou donnée. Par exemple, nous faisons régulièrement des donations pour des associations telles que @DonsSolidaires ou Les Banques Alimentaires. (1/3)
— AmazonNewsFR (@AmazonNewsFR) January 14, 2019
Bien conscient que son image pourrait être écornée, Amazon a répondu sur Twitter, en français, aux accusations de l’émission Capital diffusée sur M6. Le site de vente en ligne explique ne pas détruire tous les invendus et faire par la suite des dons aux associations. Amazon explique tout de même ne pas avoir le choix dans la destruction de ces produits…
« Chez Amazon, seulement une petite fraction des produits invendus est détruite, la grande majorité est recyclée, revendue, retournée ou donnée. Par exemple, nous faisons régulièrement des donations pour des associations telles que Dons Solidaires ou Les Banques Alimentaires. En ce qui concerne les donations des vendeurs tiers de la marketplace, les réglementations en vigueur relatives à la TVA imposent que les vendeurs s’acquittent de la TVA sur les donations, ce qui n’est pas économiquement viable. Nous nous efforçons de réduire le nombre de produits pour lesquels nous n’avons d’autre choix que la destruction, notamment en portant le sujet auprès des autorités compétentes ».
Mais Amazon pourrait bien ne plus pratiquer telle méthode. Le secrétaire d’Etat du Ministre de la transition écologique souhaite mettre en place une loi pour empêcher la pratique.