Test Logitech G910 Orion Spark

Par Antoine Roche publié le 19 novembre 2014 à 10h00, modifié le 19 janvier 2017 à 14h38.
Tech

8 /10

Notes

  • Design, touches et ergonomie
    8
  • Pilotes
    8

Avantages

  • Frappe silencieuse et confortable
  • Rétroéclairage avancé
  • Touches aisément programmables
  • Finitions et solidité

Inconvénients

  • Pas de port USB à l’arrière
  • Quelques bugs d’affichage des pilotes
  • Touches difficiles à démonter
  • Prix

Voici notre test du dernier clavier gamer signé Logitech, le G910 Orion Spark.

Introduction

Après un G710+ très convaincant et une nouvelle orientation notamment visuelle dans sa dernière fournée de souris (dont la G502 testée ici), Logitech sort un nouveau clavier mécanique haut de gamme à destination des joueurs : le G910 Orion Spark. Au menu des nouveautés notamment : des switchs maison, des touches incurvées, un rétroéclairage poussé ou encore un emplacement pour caler un smartphone. S’agit-il véritablement d’un nouveau produit assez efficace pour justifier son prix élevé et qui mérite sa place dans la gamme gamer du constructeur suisse ? Place au test.

Caractéristiques

  • Dimensions : 505 x 243,5 x 35,5 mm (câble de 1,85m)
  • Poids : 1,5 kg
  • Type de switches : mécaniques, Romer-G
  • Ports USB : 1
  • Compatibilité pilotes : Windows 8, Windows 7, Windows Vista, Mac OS X

Design, touches et ergonomie

Au premier abord le G910 semble relativement sobre. Et pourtant, à l’instar de ses récentes souris, le clavier de Logitech propose quelques spécificités sympathiques et des formes assez agressives. Outre le pavé principal, le pavé numérique et les classiques touches de contrôle multimédia (marche/pause, stop, suivant, précédent, mute et une roulette de volume), le clavier propose 9 touches G programmables (5 à gauche et 4 au-dessus des touches F1 à F4), 4 boutons M liés aux profils et macros, un bouton pour désactiver la touche Windows et enfin un dernier pour couper le rétroéclairage. Rien d’inhabituel pour le moment si ce n’est le placement des touches G.

Avec son doux prix de 179 euros, l’on aurait pu s’attendre à ce que le G910 propose un écran intégré comme le faisaient les anciens claviers de la firme. Que nenni, Logitech propose à la place un tiroir où il est possible de caler (et non brancher ou recharger) un smartphone sur lequel tourne l’application ARX Control (disponible sur Android et iOS). Cette dernière, une fois synchronisée avec le PC via les pilotes, permet d’afficher des statistiques de la machine ou des jeux lancés (plus d’infos ici). On notera également la présence dans la boite de 2 repose-poignets assez confortables (un petit et un grand selon votre utilisation). À ce prix-là on aurait également apprécié un ou deux ports USB à l’arrière comme sur le G710+.

À l’instar du G710+ et de ses switchs Cherry MX Brown, le G910 ne fait pas comme la plupart des concurrents et propose des switchs maison baptisés Romer-G. D’après Logitech, ils permettent « jusqu’à 25% de réactivité en plus ». Quoi qu’il en soit, en jeu comme lors de la rédaction de ce test, les touches répondent parfaitement, et ce sans faire trop de bruit (elles ne claquent pas lors de la pression). Par ailleurs, l’autre grosse spécificité de ce clavier sont les touches incurvées qui assurent confort et précision. Il faudra cependant prévoir un petit temps d’adaptation pour que les doigts tombent sur les bonnes touches lors de l’écriture (aucun problème en jeu). Si son design fait moins « sérieux » que celui du G710+ (surtout avec le rétroéclairage plus poussé), ce G910 semble en tout cas aussi solide et la finition aussi irréprochable. On regrettera seulement à quel point les touches sont difficiles à retirer pour un nettoyage.

Pilotes

Comme toujours avec Logitech, tout se passe dans le logiciel Assistant pour jeux vidéo. Dans sa dernière version, l’application permet d’interagir avec le clavier à de nombreux niveaux. Avec l’application mobile ARX Control citée ci-dessus tout d’abord, mais surtout avec les touches.

Avant tout, il est possible d’assigner assez aisément des actions aux touches G (macros, raccourcis clavier, vers une application ou une fonction, bloc de texte…etc.). Avec 9 touches G et 3 touches M (la touche MR permet très simplement de créer des macros à la volée), il est donc possible d’enregistrer 27 actions pour un seul profil. Notons d’ailleurs que les pilotes proposent toujours automatiquement des profils pour les jeux présents sur votre PC. Il est aussi possible d’accéder à un outil de statistiques d’utilisation. Une fois le bouton « Démarrer » enclenché, les pilotes vont comptabiliser les frappes et/ou leur durée afin de réaliser une carte thermique (dans les pilotes et sur le clavier lui-même via rétroéclairage) dont l’utilité vous regarde.






Enfin, arrive la partie rétroéclairage. Malgré quelques bugs d’affichage dans les pilotes qui seront espérons-le rapidement corrigés, cette section est assez complète. Le G910 propose 4 modes d’éclairage. Le premier, Freestyle, permet tout simplement de donner l’une des 16,8 millions de couleurs disponibles à n’importe quelles touches (y compris le logo Logitech). Le second, Zones, assez similaire finalement, permet de définir des zones de touches et de leur assigner une couleur. Vient ensuite Commandes qui permet de n’éclairer que les touches actives en fonction des profils et jeux. Enfin, Effets propose plusieurs profils réglables en fonction des goûts et des couleurs : pulsation, effet étoilé, cycle de couleur, vague de couleur et pression de touche. Impossible cependant de configurer un rétroéclairage particulier en fonction d’un profil ou d’un jeu, dommage.

Conclusion

Avec le G910, Logitech offre le clavier qu’il manquait à sa gamme gamer en pleine évolution depuis quelques mois. Avec son riche système de rétroéclairage, l’objet devrait satisfaire les plus gros adeptes de tuning (en tout cas j’en suis satisfait), même si le prix à payer est très élevé. De même, à 179 euros on aurait apprécié au moins un port USB à l’arrière et/ou la possibilité de brancher son smartphone dans le dock et non simplement le déposer. Reste que les pilotes sont toujours complets et simple à utiliser, que la finition du produit est excellente et que la frappe est aussi agréable qu’efficace.