Test Gears of War 4

Par Hadrien Miche publié le 12 novembre 2016 à 16h59, modifié le 31 janvier 2017 à 16h03.
Pop Culture

8 /10

Notes

  • Mode Solo
    8
  • Multijoueur
    7

Avantages

  • - Retour de la licence !
  • - Bande son
  • - Modes multijoueurs revus

Inconvénients

  • - Campagne trop courte
  • - Héros pas développés
  • - Pas d'évolution majeure avec le dernier épisode sur 360

The Coalition a la lourde tâche de reprendre le flambeau de la licence Gears of War. 3 ans après le dernier opus, que vaut celui-ci ?

Mode Solo

Enfin ! Après des années sans nouvelles des Gears, le 4 vient nous remettre dans l’ambiance avec ses lanzors et les gerbes de sang.

On se retrouve donc 25 ans après les événements de la première trilogie. Les locustes ont été détruits et l’Humanité s’est rassemblée sous la bannière CGU (Coalition des Gouvernements Unifiés). JD, fils de Marcus Fenix, Del et Kait, sont les héros de cet épisode. Après avoir eu quelques problèmes avec la CGU, la fine équipe retrouvera Marcus pour affronter une nouvelle menace : les Vermines…

L’aventure est trop scriptée, l’exploration est quasi inexistante, on avance, on tombe sur des ennemis, on avance, on tombe sur des ennemis etc. Alors que le jeu est graphiquement impeccable, on n’a pas l’occasion d’explorer le monde. Les personnes ne sont pas développés et c’est vraiment dommage.

On peut noter aussi une petite tentative pour faire un tower-defense, mais là encore ce n’est pas assez développé à mon goût. On a quelques tourelles à disposition, mais limite elles ne sont pas très utiles. Par contre, on peut faire la campagne en coop local et ça c’est super !

En tout cas, la deuxième partie du jeu fait monter la pression crescendo et le final est de toute beauté ! L’aventure se termine d’ailleurs trop rapidement. Il m’a fallu environ 8 heures pour boucler le mode Histoire et je suis resté sur ma faim…

Multijoueur

L’autre penchant de Gears of War, c’est bien évidemment le multijoueur. On retrouve les modes qui ont fait le succès du jeu avec Horde 3.0, Bataille, Matchs à mort, roi de la colline, et Warzone. The Coalition a voulu apporter plus de profondeur en ajoutant des classes pour favoriser le travail d’équipe et en rajoutant des atouts. Dans la réalité, on s’y repère difficilement et on passe outre les classes. Le fabricator est beaucoup plus utilisé ici et chaque joueur va pouvoir apporter des points pour construire des tourelles ou de quoi ralentir les ennemis.

Là encore, Microsoft assure le suivi de son jeu et propose du contenu de manière récurrente. On passera donc beaucoup de temps sur le online ! On pourra aussi dépenser de l’argent réel pour améliorer son personnage et débloquer de nouveaux objets.

 

Play Anywhere

Gears of War 4 fait parti de la liste des jeux où Microsoft autorise le “Play Anywhere”. Cela signifie que vous pouvez l’acheter en dématérialisé sur PC ou Xbox One et jouer sur les deux supports (un à la fois) sans payer 2 fois le jeu.

Ainsi, il est possible de reprendre sa partie là où vous l’avez laissé. On passe du PC à la Xbox en toute simplicité. On a pu ainsi découvrir cette fonctionnalité, et bizarrement le jeu rendait mieux sur console…

Conclusion

Si Gears of War 4 ne fait pas de fautes majeures, il reste quand même en dessous des précédents épisodes. Non pas par sa qualité qui est impeccable, mais par le fait qu’aujourd’hui, on en attends beaucoup plus. Les héros n’ont pour ainsi dire qu’un background minuscule et les déplacements n’ont pas évolué… On verra ce que nous réserve le 5.