Test des claviers gaming Corsair Strafe Red et Strafe RGB Silent

Par Hadrien Miche publié le 21 novembre 2015 à 18h00, modifié le 31 janvier 2017 à 16h22.
Pop Culture

7 /10

Notes

  • Corsair Strafe RED
    7
  • Corsair Strafe RGB Silent
    8
  • Logiciel Corsair CUE (Corsair Utility Engine)
    6

Avantages

  • Touches spéciales gaming anti-dérapantes
  • Finition mate

Inconvénients

  • Pas de touches macro
  • Câble imposant et rigide
  • Logiciel moins abordable

Aujourd'hui, c'est deux nouveaux claviers gaming que nous testons : les Corsair Strafe RED et Strafe RGB Silent. Des claviers gaming abordables à moins de 150 euros.

Corsair Strafe RED

Le clavier Corsair Strafe RED fait partie des claviers gaming d’entrée de gamme puisqu’il s’affiche à environ 100-120 euros. Pas de fioritures sur l’éclairage, tout est en rouge. On retrouve l’éclairage sur les touches, mais aussi sur les tranches avec un liseré agréable à l’œil. Un port USB (2.0) est disponible à l’arrière du clavier et n’est pas forcément des plus accessibles.

Mis à part les côtés, le clavier utilise un plastique noir mat. La barre d’espace a un revêtement antidérapant et on le retrouve sur les touches séparées qui permettent d’adapter le clavier selon ses besoins. Ces touches (AZERQSDF) se remplacent facilement avec une petite pince. À l’usage bureautique, ces touches ne gênent pas.

Ici, pas de boutons macro, tout se fait sur le logiciel sur lequel on reviendra. Cependant, on retrouve un bouton Fn pour gérer le multimédia et 2 boutons supplémentaires pour le niveau d’éclairage et la désactivation de la touche Windows.

Le clavier utilise des switchs MX Red qui sont donc “bruyant” par nature. Cependant, en jeu ou en utilisation bureautique, on les oublie rapidement pour se concentrer sur les choses à faire. La frappe reste agréable et les touches gaming sont un plus par rapport à la concurrence.

Rien à redire dessus si ce n’est son manque de touches macro, et l’absence d’un repose-poignet.



Corsair Strafe RGB Silent

Le Corsair Strafe RGB ne change pas de design par rapport au Strafe RED, tout au plus peut-on modifier les couleurs du clavier et l’on a le droit à un repose-poignet de bonne facture.

Les bords restent avec une surface brillante, mais blanche qui sera moins salissante que ceux du Strafe RED. On retrouve les mêmes touches gaming à remplacer. Cependant, ce ne sont pas des simples switchs MX Red, mais les nouveaux MX Silent. Du coup, lorsqu’on est habitué aux bruits du clavier, on s’étonne à appuyer sur les touches et entendre un bruit étouffé (sauf pour les grosses touches). Pourtant, malgré le bruit plus faible, on est bien sur du mécanique et ça fonctionne bien. Pas de problèmes à noter lors de son utilisation.

Comme sur le Strafe RED, on retrouve 2 touches pour gérer l’intensité lumineuse et la touche Windows. Dommage de faire encore l’impasse sur des boutons de macro, mais il ne coûte que 150 euros environ. Du coup, c’est plus les switchs MX Silent et la coloration qui justifient une hausse de prix (le repose-poignet aussi).





Logiciel Corsair CUE (Corsair Utility Engine)

Pour gérer ses périphériques, Corsair met à disposition un utilitaire nommé CUE pour Corsair Utility Engine. Ce programme se révèle un peu compliqué à suivre. Que cela soit pour le Strafe RED ou le RGB Silent, il vous faudra passer plusieurs dizaines de minutes pour en comprendre toutes les subtilités.

Concernant le réglage des lumières du clavier, on a le droit à différents effets, mais absolument pas de lumière fixe de base. Il faudra trifouiller plus loin pour que cela soit le cas.

Ensuite, à défaut de proposer des touches dédiées, il est possible de réaliser des macros. J’ai vu mieux comme interface pour enregistrer des macros.



Conclusion

Les claviers gaming de chez Corsair sont de bons claviers abordables. A défaut de pouvoir personnaliser la couleur sur le Strafe RED, on peut changer quelques touches. Cela se retrouve chez le RGB Silent qui profite de switchs silencieux si le bruit est un facteur important pour vous. Dans tous les cas, on ne dépasse pas la barre des 150 euros et c’est bien joué.