A moins de jouer en difficulté maximale, le jeu ne présente presque aucun challenge tant les ennemis sont lents et n’infligent pas de dégâts (il est possible de traverser un niveau sans taper personne en passant simplement au milieu d’eux…), même en difficile. Les boss ne sont pas beaucoup plus durs et se résument souvent à des poteaux blindés de vie. A l’inverse, certains d’entre eux présentent des attaques complètement pétées et injustes capables de faire jeter sa manette (c’est du vécu, coucou Femto). Au basique système de jauges de rage à remplir en attaquant pour gagner en puissance et utiliser une attaque dévastatrice s’ajoutent des systèmes assez sommaires d’objets actifs (armes secondaires, potions…) et de statistiques à base d’objets passifs à améliorer qui donnent l’impression de ne pas changer grand-chose. Avec assez peu de combos proposés et moins de 10 personnages jouables, vous obtenez un titre relativement peu généreux sur le côté baston et au gameplay véritablement peu profond et intéressant.
Un boss qui m’a littéralement bloqué en permanence contre un mur
De même, les environnements des niveaux (dont le level design fermé et les objectifs à accomplir sont parfaitement non inspirés) sont à la fois laids et vides et peinent véritablement à retranscrire la folie épique de certains passages du manga. On pensera notamment à la bataille de la forteresse de Doldrey, que l’on conseille plutôt de vivre dans le film. Bref vous l’aurez compris, Berserk and the Band of the Hawk n’a pas grand-chose pour lui depuis le début de ce test et termine pourtant avec la moyenne. Comment l’expliquer ?
Heureusement qu’il y a des extraits des films