Recharger des bus : La Corée s’équipera de routes spécifiques
Pour recharger des bus, la Corée va inclure dans les routes un procédé efficace par induction. Les véhicules se rechargeront en roulant.
Pour recharger les bus électriques en Corée, les bornes ne seront pas obligatoires. En effet, les scientifiques d’OLEV (Online Electric Vehicle) ont mis au point un procédé reposant sur l’induction. Ce concept est assez intéressant puisque le rechargement sera illimité. En effet, les batteries pourront être rechargées grâce aux chaussées en roulant. Cela a donc plusieurs avantages, le volume des batteries pourrait être diminué, le poids du bus est donc moins important, il n’y a pas de temps d’attente puisque le rechargement se réalise pendant la conduite. Ces chaussées à induction pourraient donc fleurir dans le monde au fil des années.
Un coût assez élevé
Le bus électrique n’est pas contraint de circuler sur ces routes, mais lorsqu’il sort des chaussées à induction, il devra compter sur son autonomie pour circuler. S’il revient sur la chaussée, ses batteries peuvent être rechargées, dans le cas contraire, le bus pourra également utiliser une borne de recharge. La Corée a donc proposé une route de 24 kilomètres équipée d’induction. Le procédé est efficace, car il suffit d’installer sur 5/15% de la longueur le système, il n’est donc pas nécessaire de le proposer sur l’ensemble de la route, des portions suffisent. Il y a donc de nombreux points positifs, mais il y a tout de même une ombre au tableau. En effet, le coût de cette installation est élevé puisqu’il faut compter environ 472 000 euros pour le système. Celui qui dirige la société espère que les coûts diminueront, ce qui permettra à de nombreuses villes de s’équiper.
10 bus supplémentaires
La Corée du Sud est équipée de deux bus électriques qui étaient en phase de test depuis l’année dernière. La société rentre désormais dans une phase commerciale au cours de l’année 2013. D’ici deux ans, l’entreprise a l’intention de multiplier les véhicules en instaurant 10 bus supplémentaires. Pour que le système soit opérationnel, des câbles sont installés à une trentaine de centimètres sous la chaussée selon Le Point. Le bus est également équipé d’une bobine de détection à 17cm de profondeur. La société propose une vidéo qui illustre le concept OLEV.