Le Figaro en négociations exclusives pour le rachat du groupe CCM Benchmark
Le groupe Figaro est entré en négociations exclusives avec le groupe CCM Benchmark (Comment ça marche, Journal du Net, L'Internaute...). Le but de ce rachat est de devenir "le leader français des médias numériques".
Cela faisait des mois que la situation de CCM Benchmark sentait le rachat par une autre entité. Aujourd’hui, le groupe aux 20 millions de visiteurs uniques par mois éditant notamment des sites comme CommentCaMarche.net, JournalDuNet.com, JournalDesFemme.com ou encore LInternaute.com, va être avalé par le groupe Figaro.
Une audience potentielle juste derrière Facebook
L’ambition d’audience derrière ce rachat, comme le montre le graphique ci-dessous proposé par le Figaro, est de passer devant des groupes comme Orange ou encore Webedia et de se caler juste derrière Facebook. Ce serait presque 24 millions de visiteurs uniques que pourrait capter le groupe Figaro et ainsi devenir le “leader des médias numériques français”. “Un tournant dans l’histoire du développement du groupe” d’après Marc Feuillée, directeur général du Groupe Figaro.
Bien entendu, les deux parties affichent de l’enthousiasme à l’idée de ce rachat. Du côté de CCM Benchmark, qui a été conseillé par la banque Messier Maris pour cette opération dont le montant reste à connaître, le fondateur et directeur général Jean-François Pilllou déclare que “les deux groupes partagent des mêmes valeurs“, tandis que Serge Dassault, propriétaire du groupe Figaro, considère que CCM Benchmark est “une très belle réussite dans le domaine du numérique” et que “ce rapprochement confortera l’avenir du Figaro”.
Figaro : un groupe numérique qui n’oublie pas le papier
Bien qu’un internaute sur deux devrait ainsi consulter un site du groupe Figaro, et ce fort probablement sur mobile puisqu’il représenterait 34% de part de marché de l’Internet mobile (12,5 millions de visiteurs uniques), le groupe précise que “le print conserve sa place” et que “le Figaro continue d’y investir massivement.” Cependant, il est aussi précisé que le groupe réalisera 34% de son chiffre d’affaires total dans le digital, soit 60% de son bénéfice opérationnel.