Nouveau raté pour la Nasa son parachute supersonique
La Nasa va tester, dès que les conditions seront réunies, un parachute supersonique de 30 mètres de diamètre, destiné à freiner les futurs vaisseaux spatiaux alors en phase d'atterrissage sur la planète Mars. Le dernier test réalisé est un échec avec un déchirement.
Décidément, Mars est bien l’un des principaux centres d’intérêt à moyen terme pour la Nasa. En effet, toujours dans cette optique, l’agence spatiale américaine doit démarrer les tests d’un parachute supersonique conçu pour freiner la chute sur la planète Rouge des futurs vaisseaux spatiaux habités.
C’est à 19h30 heure française que celui-ci devrait avoir lieu. Explications.
Le parachute LDSD de la Nasa, le plus grand jamais déployé
Un chiffre par de lui-même, celui correspondant au diamètre du parachute, soit 30 mètres. Pourquoi une taille aussi imposante ? D’abord, puisque les vaisseaux qui hébergeront des hommes pour le grand voyage seront plus imposants que tous ceux que la conquête spatiale a pu connaître. Mais aussi, parce que l’atmosphère martienne est très peu dense, freinant beaucoup moins un objet le pénétrant que ne le fait l’atmosphère terrestre lors du retour de voyageurs spatiaux.
Le parachute LDSD (pour Low-Density Supersonic Decelerator) sera pour l’occasion lié à sa capsule, baptisée “soucoupe volante” à cause de sa ressemblance avec un objet volant que l’imagination pourrait nommer ainsi.
Une soucoupe qui se déplace à 2,35 fois la vitesse du son
Pour le test, le parachute sera soumis à une terrible force lorsqu’il devra se déployer. En effet, la soucoupe se déplacera alors à 2,35 fois la vitesse du son. Avant cela, l’ensemble aura été envoyé à 37 kilomètres de notre plancher des vaches, aidé en cela par un ballon géant. Une fois la souscoupe lâchée, le parachute sera transporté à 55 kilomètres. Une telle altitude est nécessaire à des fins de reproduction les plus fidèles des conditions atmosphériques martiennes. Dans son communiqué, la Nasa explique aussi simplement que possible : “On veut voir si le parachute peut se déployer et décélérer le véhicule de test alors qu’il est en vol supersonique”.
Pour l’Agence spatiale, LDSD devra être capable “de réduire la vitesse d’entrée du véhicule de Mach 2 à une vitesse subsonique”. Il faut espérer que ce test sera concluant pour la Nasa. L’année dernière, le premier parachute s’était déchiré et n’avait pu se gonfler convenablement.
Le deuxième essai du parachute s’est transformé en échec avec un déchirement de la voile. C’est le second échec consécutif pour la Nasa avec son super-parachute.