Les grands du net et le gouvernement ensemble contre l’Etat Islamique
Jeudi dernier, Manuel Valls et 5 des plus grands acteurs du net se sont rencontrés afin de réfléchir ensemble aux actions à entreprendre pour lutter contre les contenus liés à l'EI sur Internet.
Lors des attentats du 13 novembre, Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux ont joué un très grand rôle, dans l’information en direct mais aussi grâce aux dispositifs d’urgence mis en place. Jeudi dernier, plusieurs géants du web ont rencontré le gouvernement, en la personne de Manuel Valls, celui-ci leur demandant de continuer de coopérer en cas de telles opérations d’urgence.
Le gouvernement souhaite le soutien des géants du web
Jeudi, une réunion a eu lieu entre le gouvernement et les plus grands acteurs du web. Manuel Valls, accompagné entre autres de la secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire, ont reçu Microsoft, Apple, Facebook, Twitter et Google afin de faire le bilan sur les actions menées lors des attentats du 13 novembre et pour mettre au point un partenariat afin de lutter contre la présence de l’Etat Islamique sur Internet.
Ainsi, “il a été décidé de mener dans les deux prochains mois des travaux conjoints” afin de “définir et mettre en œuvre une stratégie offensive de contre-discours qui cible spécifiquement les activités de Daech en ligne“. Le “bataillon de community managers” qu’avait annoncé Manuel Valls pourrait recevoir de l’aide financière, matériel et humaine de ces entreprises afin d'”élaborer des outils qui faciliteront l’implication de la société civile dans la lutte contre la propagande terroriste“.
Compléter les dispositifs d’urgence
Le gouvernement a également remercié ces entreprises pour les dispositions qu’elles ont prises lors des attentats du 13 novembre. Facebook et Twitter avaient mis en place des dispositifs d’urgence permettant à leurs utilisateurs de savoir que leurs amis et leurs familles habitant à Paris étaient en sécurité. Le gouvernement annonce vouloir “pérenniser et compléter les dispositifs d’urgence mis en œuvre le 13 novembre, afin de pouvoir toucher une part encore plus significative de la population en cas de nouvel attentat“.