Facebook : un faux “dislike” en guise de campagne contre le racisme
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) lutte contre le racisme sur le réseau social Facebook avec un faux "dislike".
Pour mobiliser le maximum de personnes contre le racisme, la LICRA s’est associé avec l’agence DDB Paris pour mettre en place une campagne de communication directement via Facebook avec l’aide d’un faux “dislike”.
Le but de la campagne était simple et se basait sur ce slogan : « Retournez votre téléphone et activez le son ». En effet, en faisant cela, les internautes pouvaient visionner une courte vidéo condamnant des scènes de racisme ordinaire tout en “dislikant” cette dernière en appuyant sur le bouton “like” (j’aime) du réseau social de Mark Zuckerberg qui se retrouve en fait à l’envers.
Avec plus de 1.800 partage sur Facebook, 15.500 “dislikes” et environ douze millions de personnes touchées en seulement trois jours (soit 40% des utilisateurs de Facebook en France), la campagne de la LICRA et de l’agence DDB a remporté le prix “Hack for Good”.
Facebook soutient les campagnes contre le racisme
Suite a l’admirable campagne de la LICRA et l’agence DDB pour lutter contre le racisme, Delphine Reyre, directrice des affaires publiques de Facebook France, a souhaité indiquer que le réseau social soutenait vivement cela : « Le racisme n’a pas sa place sur Facebook, c’est pourquoi nous nous engageons dans des initiatives pour contrer les discours de haine. Il était naturel pour nous de soutenir la Licra dans la création et la diffusion de la campagne #NoLikesForRacism. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions que nous menons auprès d’associations pour promouvoir l’émergence de contre-discours sur Facebook, en France et dans le monde ».
Alain Jacubowicz, le président de la LICRA, est heureux du soutient sur les réseaux sociaux : « Il s’agit d’un message fort envoyé aux racistes et aux antisémites qui essayent de faire des réseaux sociaux leur terrain de jeu. Autrefois, les murs se paraient de graphs racistes. Aujourd’hui, les murs d’Internet refusent d’accueillir la haine des autres. »