Facebook met fin aux ventes d’armes entre particuliers
Facebook vient de modifier ses conditions d’utilisation, interdisant désormais aux personnes qui ne disposent pas de licence de s’échanger et de vendre des armes à feu.
En ce début d’année 2016, Barack Obama est reparti dans son combat contre la vente libre des armes à feu aux États-Unis. On se souvient de cette conférence de presse pendant laquelle le président américain a versé quelques larmes en déclarant qu’il ne supportait plus les tueries qui frappent régulièrement son pays.
Alors qu’il ne pourra être réélu pour un nouveau mandat, le président Obama vient de trouver un allié de poids puisque Facebook a annoncé un renforcement dans sa politique de lutte contre les armes à feu.
Facebook durcit ses conditions de lutte contre les armes à feu
C’est via une mise à jour de ses conditions d’utilisation que le réseau social de Mark Zuckerberg durci le combat. Facebook interdit désormais aux utilisateurs de la plateforme qui ne sont pas des vendeurs d’armes professionnels licenciés de vendre des armes et d’effectuer des transactions entre particuliers.
De nombreux groupes de vente d’armes entre particuliers existent en effet sur Facebook où les utilisateurs peuvent négocier ou échanger des armes sans qu’il n’existe vraiment de contrôle. Des groupes qui devraient donc disparaître peu à peu au profit des vendeurs d’armes qui disposent des autorisations nécessaires.
Les armes après les médicaments sans ordonnance
De manière générale, Facebook tente depuis plusieurs mois de faire la chasse aux groupes d’échanges de produits sujets à polémiques, voire totalement illégaux. En 2014, le réseau social avait mis en place une réglementation permettant d’encadrer les groupes de vente de médicaments sans ordonnances ou de marijuana (à usage médical ou non).
Dans le même temps, Facebook et Instagram avaient restreint les groupes de transaction sur les armes à feu aux utilisateurs de plus de 18 ans. Toujours est-il que la puissance du lobby des armes à feu reste très importante aux États-Unis et que même Facebook à du mal à résister aux pressions politique dans le domaine.