Wi-Fi : Fini le porno chez McDonald’s et Starbucks
Sous la pression de certaines associations, McDonald’s et Starbucks ont décidé de bloquer les sites pornographiques sur le Wi-Fi gratuit de leurs restaurants.
Si vous étiez adepte d’un petit Big-Mac devant un site porno, il faudra désormais prendre vos commandes à emporter chez MacDo ! L’un des intérêts de certains fast food pour les geeks, c’est la possibilité de bénéficier d’une connexion Wi-Fi gratuite. Pratique pour checker ses mails ou simplement surfer sur le web.
Mais apparemment, certains clients de Starbucks et de MacDonald’s profitent également de cette connexion pour consulter des sites pornos. Une pratique désormais bloquée par les deux chaînes.
Des plaintes d’associations
C’est le site CNNMoney qui a dévoilé l’information. À la suite de pressions qu’auraient subies les deux géants américains de la part d’associations de lutte contre la pornographie comme Enough is Enough ou le National Center on Sexual Exploitation, les deux chaînes ont du couper les vannes du porno. Une pétition qui a recueilli 50 000 signatures a également circulé sur la toile.
MacDonald’s a été le premier à réagir et, sur Twitter, Enough is Enough a confirmé que les sites proposant du contenu explicite seraient désormais bloqués dans ces 14 000 restaurants aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France. Le groupe a indiqué avoir agi pour offrir une meilleure expérience à ses consommateurs sans parler de la levée de boucliers des associations.
BREAKING: We praise @McDonalds 4 protecting children/families from internet p*rnography -top priority #PornFreeWifi pic.twitter.com/vfXWXMyXJF
— Enough Is Enough (@EIETweets) July 13, 2016
Starbucks également « Porn Free »
Après MacDonald’s, c’est Starbuck qui a réagi et depuis lundi, l’ensemble des points de vente du groupe sont également Porn Free.
Les associations et notamment Enough is Enough se félicitent de la nouvelle. Cette dernière tient également à préciser qu’elle a lancé cette pétition avant tout pour limiter l’échange de contenu pédopornographique par des criminels sexuels qui utiliseraient l’anonymat offert par les Wi-Fi publics.