WeChat : le bannissement ne s’appliquerait qu’aux États-Unis
L'administration Trump continue sa guerre contre la Chine et plus particulièrement les entreprises, produits et services chinois présents sur le territoire américain. C'est le cas notamment de WeChat, actuellement sous la menace d'un bannissement.
Le gouvernement américain envisage sérieusement de bannir la très populaire application sociale chinoise WeChat. La question se posait alors d’estimer les conséquences de ce bannissement. Celles-ci pourraient être plus importantes que prévues. Par exemple, il pourrait avoir un impact sur des entreprises comme Apple qui sont très présentes en Chine. Si l’application WeChat devait être bannie de Chine, Apple pourrait voir ses ventes d’iPhone chuter drastiquement.
Le bannissement de WeChat ne serait effectif que sur le territoire des États-Unis
Cela étant dit, il y a tout de même une “bonne” nouvelle. En effet, selon un rapport de Bloomberg, des sources proches du dossier auraient affirmé que, plutôt qu’un bannissement total de l’application, celui-ci ne serait effectif que sur le territoire américain. Autrement dit, le reste du monde pourrait utiliser l’application normalement. Jusqu’à présent, le flou persistait quant à savoir ce que souhaitait mettre en place le gouvernement. Étant donné que Apple est une entreprise américaine, il était assez logique de penser que le bannissement pouvait forcer Apple à cesser tout échange avec la Chine.
WeChat est cependant l’une des plates-formes de communication les plus importantes en Chine. Les autres applications de messagerie populaires, en occident notamment, ne fonctionnent pas aussi bien, loin de là. En conséquence, nombre de personnes vivant aux États-Unis passent par WeChat pour rester en contact avec leur famille, leurs amis ou des partenaires professionnels en Chine.
Des conséquences limitées pour Apple
D’autre part, un récent sondage réalisé en Chine montrait que la majorité des clients chinois arrêteraient d’acheter et d’utiliser un iPhone si un tel bannissement devait être mis en place dans leur pays. Cela coûterait des milliards de dollars à Apple. Si l’on se dirige vers un bannissement uniquement aux États-Unis, l’analyste Ming-Chi Kuo prédisait que la situation ne serait pas “trop” grave, avec des expéditions en baisse de seulement 3 à 6%. À suivre !