Une planète potentiellement habitable découverte dans de vieilles données de Kepler
La recherche de vie dans l'Univers, ou de surfaces habitables, est un projet qui tient à cœur de nombre de spécialistes. Et même de parfaits amateurs. Régulièrement, des planètes attirent l'attention. Aujourd'hui, une nouvelle adresse intéresse les spécialistes.
La recherche de nouvelles planètes habitables est plus que jamais d’actualité. En effet, la Terre n’a qu’un nombre limité de ressources à offrir. Un jour ou l’autre, fatalement, avec l’explosion de notre démographie, l’Humanité devra trouver d’autres planètes pour survivre. Certaines planètes, comme Mars, sont envisagées mais l’Univers est vaste, il y a bien d’autres adresses potentielles, certaines plus accueillantes…
Kepler-1649c, nouvelle planète potentiellement habitable
Une découverte importante vient d’être effectuée. Et elle ne date pas d’aujourd’hui, à proprement parler. En effet, les données ayant permis cette découverte de planète potentiellement habitable date d’une observation du télescope spatial Kepler remontant à plusieurs années. Malheureusement, l’algorithme utilisé à l’époque pour analyser ces données n’avait pas retenu cette planète. Des scientifiques ont décidé récemment de reprendre ces données et de les étudier en affinant l’algorithme, en prenant en compte un certain nombre de paramètres supplémentaires…
mais située à 300 années-lumière de la Terre
Cette exoplanète si particulière, baptisée Kepler-1649c, est environ 1,06 plus grosse notre Planète Bleue. Elle reçoit aussi environ 75% plus de lumière, ce qui n’est pas l’idéal mais cela la place tout de même dans la fameuse catégorie de la zone habitable. La bonne nouvelle, c’est qu’il s’agit là d’une autre planète potentielle qui pourrait être explorée plus avant comme possible nouvelle zone habitable. Malheureusement, pour l’heure, nous ne savons que très peu de choses concernant Kepler-1649c. Ses conditions atmosphériques, notamment, restent inconnues. Cela signifie qu’il est tout à fait possible que, bien que dans la zone habitable, les conditions rendent la vie impossible. Cela étant dit, Kepler-1649c reste à 300 années-lumière de la Terre. Un voyage jusque là-bas ne sera pas possible avant de très longues années.