Un moteur spatial imprimé en 3D
Des étudiants sont à l’origine d’un moteur spatial imprimé en 3D. De quoi démontrer une fois de plus les possibilités offertes par la technologie d'impression 3D, une technologie qui pourra servir aux futurs colons de l'espace.
Des étudiants de l’école d’ingénieurs Estaca sont parvenus à concevoir un véritable moteur spatial. Celui-ci a été réalisé en utilisant la technique d’impression 3D métallique. L’apport de ce procédé est intéressant dans plusieurs secteurs. Pour voir ce moteur en 3D, il faudra se rendre au Salon du Bourget.
Des étudiants ingénieurs de l’Estaca à l’origine d’un moteur spatial imprimé en 3D
Neuf étudiants appartenant à une école d’ingénieurs, l’Estaca, ont conçu un moteur spatial en utilisant un dispositif d’impression 3D métallique. Le projet, réalisé en partenariat avec des industriels du secteur aérospatial, a pour but de mieux répondre aux enjeux de demain dans le domaine de la propulsion spatiale.
Le projet a pour mission de réaliser l’ensemble des étapes pour le développement d’un moteur, en réalisent des études préliminaires et de dimensionnement. Pour Robin Piebac, membre du projet, « c’est une expérience unique qui nous permet d’approfondir nos compétences pratiques et expérimentales en abordant des domaines variés de l’ingénierie ».
Le défi du projet était de « réaliser un moteur à très faible coût en six mois, en présentant des performances prometteuses ». Et c’est ce que semble avoir fait les étudiants avec leur moteur spatial en 3D, mettant ainsi en avant l’intérêt d’une telle technologie.
Moins de pièces nécessaires à la conception du moteur spatial
Celle-ci permet ainsi des gains de masse ainsi que des réductions en termes de coûts mais aussi en temps de production. Un des intérêts des moteurs 3D est de pouvoir prendre des formes complexes sans problème, là où la conception d’un moteur spatial classique demande des milliers de pièces et un montage complexe.
Cela ne veut pas pour autant dire que la conception d’un moteur en 3D est simple : ainsi, celui-ci doit faire face à des pressions et des températures critiques lors de la phase de tir. De même, il est nécessaire au moment de l’impression de vider la poudre non fusionnée au sein du moteur.
Afin de voir si ce moteur spatial d’un nouveau genre fonctionne, un tir statique devrait être réalisé en juin 2019. L’équipe à l’origine de cette innovation sera aussi présente au Salon du Bourget sur le stand de l’école Estaca.